28-03-2024 01:22 PM Jerusalem Timing

Des technologies russes protègeront la Chine d’éventuelles attaques US

Des technologies russes protègeront la Chine d’éventuelles attaques US

La coopération militaire étroite entre la Chine et la Russie inquiète les Américains.

Selon le Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) américain, la Chine cherche à égaler la Russie dans le domaine militaire, mais beaucoup dépend toujours de Moscou, et Pékin comptera sur la coopération avec les Russes à l’avenir.
 
La Chine utilise des technologies militaires russes pour augmenter le potentiel de ses navires en matière de défense contre les frappes aériennes et les attaques de missiles balistiques à longue portée américains, estime le Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) basé à Washington.

Les technologies de défense antiaérienne russes permettent notamment aux bâtiments de surface chinois de nouvelle génération d’effectuer des missions hors de la zone protégée par le système terrestre chinois de défense antiaérienne et loin des côtes chinoises, a indiqué le CSIS dans un rapport publié en août dernier.

Le CSIS étudie les succès de l’Armée populaire de libération chinoise dans le contexte d’un éventuel conflit contre les Etats-Unis.

Les nouveaux missiles de croisière antinavires chinois, dont beaucoup utilisent des technologies russes, ainsi que les systèmes antiaériens à long rayon d’action « représentent une menace pour les navires de surface de la Marine américaine opérant dans le Pacifique ouest », lit-on dans le rapport.

D’après le CSIS, la Chine se montre plus indépendante à l’égard de la Russie, mais les meilleurs missiles antinavires chinois sont soit produits en Russie soit fabriqués selon des projets russes (P-270 Moskit, Kalibr, Kh-31).
Mais l’armée chinoise dépend toujours de Moscou dans le domaine de la reconnaissance aérienne et navale, de la défense antiaérienne et des systèmes de gestion de combat.

Ces prochaines années, la Chine continuera de compter sur l’aide militaire et technique de Moscou dans plusieurs domaines, notamment dans les missions de lutte anti-sous-marine, conclut le Centre.