28-03-2024 01:42 PM Jerusalem Timing

Les blocs irakiens s’échangent les accusations, souffrent de problèmes internes

Les blocs irakiens s’échangent les accusations, souffrent de problèmes internes

Les divergences ont provoqué des scissions au sein même de partis politiques.

 

Les élections parlementaires irakiennes suscitent beaucoup d’interrogations. Le climat politique est imprédictible dans ce pays qui connait des changements-surprises à tout moment. Deux semaines avant la tenue du scrutin électoral, les blocs parlementaires en lice s’échangent les accusations, alors que les divergences ont provoqué des scissions au sein même de partis politiques.

 

- L’Etat de la loi … « contre le terrorisme et ses bailleurs de fonds »

 

Présidé par le Premier ministre Nouri Maliki, la coalition de l’Etat de la loi projette poursuivre sa lutte contre le terrorisme et aller de l’avant dans les projets vitaux. « Les divergences politiques ont affecté la plupart des projets vitaux dans toutes les provinces irakiennes », avait lancé Maliki, qui réitère à chaque occasion son engagement de combattre le terrorisme partout en Irak.

 

Le gouvernement irakien accuse l’Arabie Saoudite de se tenir aux côtés des organisations affiliées à al-Qaida dont l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

 

- La liste électorale "al-Irakiya » (ou l’Irakienne) : plus de nouvelle dictature

 

Le président de cette liste, al-Irakiya, Iyad Allaoui, a déclaré devant des journalistes qu’il n’accepte plus avec ses alliés « une nouvelle dictature en Irak, ni un troisième mandat du Premier ministre actuel Nouri Maliki », démentant les informations selon lesquelles ses alliés l’ont abandonné.

 

Contrairement à Maliki, Allaoui acquitte Riyad de toute ingérence dans les affaires irakiennes, tout en imputant au gouvernement dirigé par Maliki la responsabilité du développement du terrorisme dans le pays, dû à « l’échec dans la gestion des dossiers sécuritaires et politiques et dans la réalisation de la réconciliation nationale ».

 

« La liste irakienne » se considère proche de la coalition kurde et des références religieuses dans le pays comme Sayed Moqtada Sadr et Sayed Ammar Hakim. Pour Allaoui, « il est possible de s’allier avec ces forces ».

 

- Situation critique au parti kurde

 

Le parti de l’union nationale kurde participe aux élections en l’absence de son dirigeant, le président irakien actuel Jalal Talbani, qui a quitté le pays pour subir des soins médicaux en Allemagne. Une vague de différends internes frappe ce parti et ses personnalités principales à l’intérieur et à l’extérieur de la province du Kurdistan, ce qui constitue une menace pour l’avenir du parti de l’union nationale kurde.

 

- Les tribus irakiennes et les élections

 

Les tribus irakiennes ont une forte présence dans ces élections. En Irak, les tribus jouent un rôle influent dans les élections comme les autorités religieuses. Les chefs de tribus possèdent une clé essentielle du Parlement. Les dirigeants des blocs parlementaires aspirent à accéder au Parlement en faisant des promesses de développer les régions tribales.

source: arabi-press