18-04-2024 11:47 PM Jerusalem Timing

Syrie: Le Qatar, dernier virage?

Syrie: Le Qatar, dernier virage?

Le transfert du pouvoir du Cheikh Hamad à son fils, Cheikh Tamim, a été le lourd prix à payer, pour son échec, dans la crise syrienne.

 

Après les Etats-Unis et la Turquie, Cheikh Ahmed Tamim, l’émir du Qatar, reconnaît que le gouvernement syrien a surmonté tout risque de renversement. Cela démontre l’échec des options militaires.

 

"La participation de tous les groupes opposés au gouvernement syrien, à la Conférence internationale Genève II sur la Syrie, est impérative, car la chute de l’Etat syrien n’est plus possible", a reconnu le Cheikh Ahmed Tamim.

 

"Washington, conscient du fait qu’il ne peut pas faire chuter le gouvernement syrien par la force, a changé ses approches envers ce dernier", a déclaré l’Emir du Qatar.

 

Alors que l’Arabie s’obstine dans ses erreurs, en Syrie, en continuant d’y envoyer des mercenaires et d’armer les terroristes, certains gouvernements régionaux et extrarégionaux ont réalisé que l’option militaire, dans ce pays, ne mène nulle part, avant de se focaliser sur une solution politique.

Le gouvernement qatari figure parmi les gouvernements régionaux, qui, depuis le début de la crise, en Syrie, jusqu’avant la passation du pouvoir du Cheikh Hamad au Cheikh Tamim, jouait, en compagnie de l’Arabie et de certains autres gouvernements opposés à la Syrie, le rôle principal, dans la propagation de la guerre terroriste en Syrie.

 

Le transfert du pouvoir du Cheikh Hamad à son fils, Cheikh Tamim, a été le lourd prix à payer, pour son échec, dans la crise syrienne.

 

A travers sa reconnaissance de l’échec de l’option militaire, Cheikh Tamim cherche à créer une sorte de consensus entre les opposants au gouvernement syrien, avant de participer à la Conférence Genève II, pour résoudre cette crise politiquement.

 

Bien que les déclarations de l’émir du Qatar ne signifient pas qu’il va couper ses aides en armement aux groupes terroristes, le gouvernement qatari a admis l’échec des options militaires en Syrie.

 

 source: irib.ir