16-04-2024 07:05 PM Jerusalem Timing

Ere Moubarak : 700 milliards de dollars ont été détournés du pays

Ere Moubarak : 700 milliards de dollars ont été  détournés du pays

La corruption moubarakienne dans toute sa laideur!

Le secrétaire général de l’association de rétablissement des fonds de l’Egypte,  Mouhammad Mahsoub a déclaré que selon un rapport  de la Commission internationale pour l’intégrité financière, plus de 57 milliards de dollars ont été volés en raison de la corruption, sans compter la corruption cachée comme le vol et la vente des actifs à bas prix.


Selon le quotidien koweitien alRaï,  «en 2010,  6 milliards et demi de livres égyptiennes ont été détournés du pays, et lors de la crise financière de 2008, 4 milliards de livres égyptiennes».
 
Pis encore. «Selon des études sérieuses, durant les trois dernières décennies sous le règne du président égyptien Hosni Moubarak prés de 700 milliards de dollars ont été détournés du pays». 

Mahsoub a souligné que les caisses spéciales créées par Moubarak servaient de couverture pour fqire fuir des fonds publics, estimé à trois fois plus que le budget établi par la Loi . Sans compter l'article 20 qui a permis au Président de la République de créer des fonds spéciaux qui ne sont pas surveillés, car non présentés devqnt le Conseil du peuple.

Or, après la destitution de Moubarak, les données officielles de l'Etat ont montré que 220 milliards de livres égyptiennes manquent de ces caisses spéciales, y compris des caisses d'assurance sociale et de retraites, et des caisses de l'enseignement universitaire ».
 
Mahsoub a précisé que  le comité a dressé une liste des traficants les plus importants, soit 18 personnes, dont 8 proches de Moubarak.


Il a regretté que «l'État tarde à exiger le recouvrement des fonds pillés ». Il a demandé de la part des pays qui abritent ces fonds, de respecter les intérêts de l’ Egypte et de les lui restituer  dans le cadre des accords, échelonnés sur plusieurs années, conformément aux accords internationaux sans attendre le verdict final, afin d’empêcher que ces pays ne s’abstiennent de payer ».