Sur le plan économique, les investissements iraniens dans l’économie égyptienne pourraient atteindre 5 milliards dollars, soit un chiffre record depuis une trentaine d’années, rapporte mardi le quotidien égyptien Al Ahram.

Malgré les sanctions euro-américaines imposées à l’Iran, la plupart des pays souhaitent toujours collaborer avec l'Iran et investir, dans son industrie gazière et pétrolière et/ou dans son commerce!

Ainsi, la compagnie nationale de pétrole d'Iran et un consortium composé de compagnies iraniennes et ukrainiennes, ont signé un accord de coopération, dans le domaine de l'industrie du pétrole.

Selon Press TV, l'accord a été signé, lundi, entre la compagnie du "développement et de l'ingénierie pétrolière", liée à la compagnie nationale de pétrole d'Iran et la compagnie "Inter Naft Gas Prom Pars", d'un montant de 800 millions de dollars, pour le développement de trois champs pétroliers, Boushkan, Kouhmond et Kouhkaki, dans le Sud de l'Iran.

Sur le plan commercial,  l'Iran a signé avec la Syrie  hier, lundi, le programme exécutif de l'accord de libre-échange qui entrera en vigueur dans un mois.

"Notre estimation des réunions avec la partie iranienne a toujours été bonne. Elles favorisent les intérêts des peuples syrien et iranien", a dit le ministre adjoint de l'Economie Khaled Saloutta, qui a cosigné l'accord avec son homologue iranien, ajoutant que les deux parties se sont mises d'accord sur des procédures susceptibles de mettre en œuvre l'accord le plus tôt possible.

Il a noté que l'accord sur l'établissement d'une zone de libre-échange entre la Syrie et l'Iran a été signé lors de la visite du président Bachar al-Assad à Téhéran en septembre 2010, et a été approuvé en mai 2011.

De son côté, le ministre adjoint de l'Economie, chef du Département de promotion du commerce de l'Iran, Hamid Safdal, a indiqué dans une déclaration similaire : "Après l'approbation de l'accord par le Conseil de la Choura iranien et la demande du président Ahmadinejad de le mettre en œuvre, nous signons aujourd'hui la première étape pour mener à bien cet accord".

Sur le plan économique, les investissements iraniens dans l'économie égyptienne pourraient atteindre 5 milliards dollars, soit un chiffre record depuis une trentaine d'années, rapporte mardi le quotidien égyptien Al Ahram.

Selon le journal, une importante délégation d'investisseurs iraniens se rendra prochainement au Caire afin d'évaluer la situation du secteur privé de l'économie égyptienne. Au début, les fonds iraniens seront principalement destinés à la production industrielle et au commerce.

Il faut dire que  ces dernières années, les relations entre les deux pays ont connu un essor important, en dépit des fortes pressions internationales exercées sur l'Iran en raison de son programme nucléaire et des craintes égyptiennes face à la montée de l'influence iranienne en Irak, à Bahreïn et au Liban.