Le site Islam et info dénonce un bon nombre de points de loi non respectés par les forces de l’ordre.

Selon le site lePoint.fr, les faits se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi, à Marseille. Vers 0 h 45, alors qu’ils se trouvent à proximité de la mosquée es-Sunna, située dans le 3e arrondissement de la cité phocéenne, des policiers aperçoivent une femme intégralement voilée. Ils décident de procéder à un contrôle d’identité, comme les y autorise la loi sur le voile intégral adoptée en 2010. Mais très vite les choses se gâtent.

Louise-Marie, une jeune femme âgée de 18 ans, refuse de décliner son identité et, d’après les policiers, se met à pousser des cris, attirant une horde de curieux, empêchant ainsi tout contrôle. Une altercation éclate entre les forces de l’ordre et quelques hommes. Résultat : deux policiers blessés, un troisième mordu à la main par la jeune femme voilée. Des renforts arrivent alors sur place, quatre personnes – dont la jeune femme voilée – sont interpellées et placées en garde à vue. Elles seront finalement remises en liberté dans la nuit, avec à la clef une simple convocation. 

Voici donc la version de la presse traditionnelle et de la police, cependant il faut rappeler certains points qui sont bons à savoir. Tout d’abord, la femme en question était aux abords d’une mosquée et donc comme le stipule la circulaire de Claude Guéant (circulaire loi n 2010-1192), elle avait le droit de porter son niqab. 

Deuxièmement, les policiers ne sont pas habilités à interpeller sans raison et dans quelques circonstances que ce soient n’importe qui déambulant dans la rue, il est donc bon de savoir pourquoi cette femme précisément ? Est-ce que les policiers ne connaissaient pas la loi ou était-ce du harcèlement ? Comme le rappelle la présidente des Amazones de la Liberté, Lila Citar, certaines femmes sont acénées de questions au commissariat même après avoir décliné leur identité.

Pour finir, il faut rappeler qu ’à 00h45 c ’est la fin de la prière « Tarawih » et donc les fidèles sortent à cette heure ci après 1h30 de prières intensives. Que fait la police proche d’un lieu de recueillement à cette heure ci?

Comme à leur habitude, les journalistes vont chercher chez les « béni oui oui » de la « communauté » maghrébine afin de valider leur propagande mensongère. Ainsi deux beurettes politisées ont été interrogées à savoir Fadela Amara en fin de carrière malgré sa soumission au CRIF et à Sarkozy et  Nora Remadnia Preziosi adjointe au maire de Marseille sévèrement battue aux élections législatives 2012 malgré toute ses bonnes volontés à réaffirmer son attachement à la laïcité et aux droits des femmes, comprendre anti-tradition.

Amara qui a fait son buzz sur le drame horrible de Vitry  se permet de donner des leçons à la pire des extrêmes droite en annonçant que « la France  est un pays laïque, par conséquent, on prie pour soi, on prie chez soi ! », Fadela voudrait donc mettre fin aux mosquées ? 

La deuxième se permet de donner des leçons de religion en annonçant que l ’Islam « prône la paix et la tolérance », autrement dit l ’Islam voudrait dire « Musulmans fermez là et subissez ». Mais faut-il rappeler à cette Preziosi que les femmes dans ce pays se sont battues pour leurs droits et donc nos soeurs en niqab  (…) ont la liberté de circulation, de religion etc…

En conclusion, nous appelons le journal le Point à plus de rigueur dans son travail faute de quoi celui-ci sera définitivement frappé de discrédit. Des associations musulmanes existent et sont plus à même de parler des problèmes quotidiens des Françaises qui après avril 2011 se sont retrouvés délinquantes.

Nous appelons la soeur à porter plainte, à s’adresser à des associations compétentes et à ne pas baisser les bras même si il est à craindre que les époques les plus sombres de la France resurgissent. 

 

Source : www.islametinfo.fr/