29-03-2024 12:09 AM Jerusalem Timing

La Russie ne veut pas de l’OTAN en Arctique

La Russie ne veut pas de l’OTAN en Arctique

Lavrov a averti le camp atlantiste, qui multiplie les démarches agressives dans cette zone.

Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, a annoncé le futur déploiement de troupes dans la zone arctique – un arc allant de la frontière finlandaise à celle de l’Alaska (États-Unis) :

« Cette année, nous déploierons des unités militaires dans la zone arctique – de Mourmansk à la Tchoukotka. »

En avril dernier, Vladimir Poutine a ordonné le renforcement de la présence militaire dans ces régions, la création de nouvelles bases pour les submersibles de nouvelle génération et pour les bâtiments de surface ainsi que pistes d’atterrissage et des stations d’écoute et de détection.

Moscou souhaite déployer à ses frontières le système radar à balayage circulaire Forpost élaboré par la société OPK et le groupe Rostec. Ce dispositif de détection des objets en mouvement peut suivre jusqu’à 50 cibles simultanément à une distance de 20 kilomètres.

L’archipel François-Joseph, la Nouvelle-Zemble, l’île Wrangel et le cap Schmidt voient depuis quelques semaines l’arrivée d’unités de l’armée chargées d’installer de nouveaux équipements afin que la défense antiaérienne soit entièrement opérationnelle d’ici octobre 2015.

La 80e brigade autonome d’infanterie mécanisée sera déployée dans le village d’Alakourtti (région de Mourmansk) et le 99e groupe tactique sur l’île Kotelny (archipel de Nouvelle-Sibérie).

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti le camp atlantiste, qui multiplie les démarches agressives dans cette zone :

« Il n’est pas nécessaire que l’OTAN soit présente en Arctique ni, à plus forte raison, qu’elle prenne des décisions militaires concernant cette région. Les doctrines et les analyses de l’OTAN soulignent régulièrement que le facteur militaire augmentera en Arctique à mesure de l’intensification de la lutte pour les ressources naturelles. Nous avons la ferme conviction qu’il n’existe dans cette région aucun problème qui requiert la participation de l’OTAN. »

Source : E&R