29-03-2024 01:17 AM Jerusalem Timing

Quand la Russie s’oppose à "Israël" et aux Etats-unis..

Quand la Russie s’oppose à

Qu’il s’agisse de la questin des boucliers antimissiles ou de celle de la livraison des S-300 à la Syrie, la Russie cause beaucoup de soucis aux Etats-unis et à l’netité sioniste.

Le président russe Vladimir Poutine a rappelé la position russe concernant les livraisons de missiles sol-air S-300 à la Syrie lors d'entretiens avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en visite en Russie, a annoncé à Sotchi le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"Nous avons entretenu un dialogue étoffé qui a notamment porté sur les sujets très sensibles, y compris sur la sécurité. Nous avons évoqué la question des S-300. La partie russe a avancé ses arguments qui sont bien connus. Les Israéliens ont entendu notre position", a indiqué M.Peskov.

Les médias internationaux ont récemment rapporté que l'entité sioniste  tentait d'empêcher la vente de systèmes sol-air S-300 à la Syrie afin que cette arme ne se retrouve pas entre les mains du  Hezbollah.

MM.Poutine et Netanyahou se sont penchés sur la situation en Syrie le 6 mai dernier. Leur entretien téléphonique s'est tenu suite aux informations sur plusieurs raids aériens israéliens contre la Syrie. Selon l'agence Reuters, l'aviation israélienne devait détruire un lot d'armes destiné au Hezbollah. L'agence syrienne SANA a pour sa part annoncé que l'attaque israélienne était dirigée contre un centre scientifique située non loin de Damas.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a fait savoir le 11 mai que Moscou ne projetait pas de nouvelles livraisons militaires à la Syrie en plus de celles prévues par les contrats en vigueur. Selon M. Lavrov, les armes russes fournies à Damas revêtent un caractère strictement défensif.


Pour sa part, le président Barak Obama a proposé un accord juridiquement contraignant concernant le dossier épineux des boucliers antimissiles.

Obama a proposé dans une lettre adressée à son homologue Vladimir Poutine de conclure un accord juridiquement contraignant visant à confirmer que les boucliers antimissiles des deux pays ne menacent pas leurs potentiels nucléaires, selon le journal Kommersant.

Selon cette source, Barack Obama propose dans sa lettre de "mettre au point un accord juridiquement contraignant sur la transparence, qui comprendrait un échange d'infirmations en vue de confirmer que nos programmes ne représentent pas une menace pour les forces de dissuasion des deux pays".

Par ailleurs, la lettre évoque l'intention de Washington de continuer à réduire les arsenaux nucléaires et de "faire de nouvelles démarches décisives afin d'abandonner les conceptions nucléaires vétustes héritées de la guerre froide".

Selon le président américain, les Etats-Unis et la Russie "pourraient conclure un accord-cadre sur la réduction ultérieure de leurs arsenaux nucléaires".

Une source diplomatique russe, citée par le journal, a indiqué que Moscou "pourrait accepter la proposition américaine, du moment que la transparence est non seulement utile en elle-même, mais qu'elle sert également à renforcer la confiance mutuelle".

Lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne en novembre 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Cependant, les parties n'ont jamais réussi à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier.

En outre, les Etats-Unis refusent de garantir que le futur bouclier ne sera pas dirigé contre le potentiel nucléaire russe.