16-04-2024 10:57 AM Jerusalem Timing

Rapport de presse : le nombre des réfugiés syriens au Liban amplifié sept fois

Rapport de presse : le nombre des réfugiés syriens au Liban amplifié sept fois

Ce qui nous rappelle aussi les amplifications des chiffres des victimes des contestations syriennes !

Seuls 400 réfugies syriens se trouvent toujours au Liban et non 3580, comme l’affirment les Nations Unies.

Selon le quotidien libanais AsSafir, il y a une grande différence entre les données fournies par les municipalités des différentes localités libanaises qui ont accueilli les réfugiés syriens depuis l’éclatement des contestations et celles entre les mains du Programme de développement de l’ONU.

Dans un rapport récent publié par cette dernière, il est question de 600 Syriens qui se sont abrités au Liban durant la première semaine du mois de septembre. Ce que contestent les maires des localités d’accueil.

«  Personne n’est plus entre dans les territoires libanais en tant que réfugiés. Il y en a encore dans les villages de Wadi Khaled, mais ils sont entrés au Liban depuis plus de deux mois » ont affirmé les maires des localités d’AlMkaylaba, d’AlKaniçah et de Wadi Khaled.

Et d’ajouter que ceux qui arrivent sont surtout des ouvriers syriens.

 

Interrogé par AsSafir, Naji Ramadane, le maire de la localité Mashta-Hammoud, dont les écoles ont abrité les réfugiés syriens, partage le même avis : « il n’y a pas eu de nouveaux arrivants ; les réfugiés qui sont actuellement présents à l’école d’Alibra, sont les mêmes qui se trouvaient à l’école d’Alimane ». L’établissement d’Alimane avait dans un premier temps accueilli les réfugiés. Au début de l’année scolaire, ils ont été transférés dans l’école d’Alibra.

L’avis est partagé par un autre maire, celui de Mashta-Hassan, Hamza AlHassane : «  le nombre totale des refugiés se trouvant pour le moment dans les villages de Wadi Khaled et des Mashta ne dépasse plus les 400 », affirme-t-il, estimant que les chiffres exagérés véhiculés par les médias et les institutions internationales sont fausses, et sont amplifiés pour des raisons politiques ».

Il rappelle à cet égard que des Iftar (repas de rupture du jeune) organisés durant le mois de ramadan par les habitants avaient été présentés par certaines parties comme étant des iftars pours ce réfugiés. Dans le même but.

Citant des sources frontalières, AsSafir révèle que les mouvements d’entrée et de sortie entre la Syrie et le Liban étaient particulières actifs durant les deux mois d’aout et de septembre.

« Ce sont dans leur grande partie des ouvriers syriens, qui revenaient en Syrie pour le mois de ramadan ou par la fête d’AlFitr », assurent ces sources. Par ailleurs, près de deux millions d’entrées ont été recensées durant ces deux mois. «  Ce qui est normale durant cette période de l’année au cours de laquelle des ouvriers syriens ont l’habitude de venir au Liban pour contribuer à la saison des moissons et de récolte» expliquent ces sources.