20-04-2024 04:02 AM Jerusalem Timing

La rentrée d’écoliers palestiniens réfugiés menacée faute de fonds (UNRWA)

La rentrée d’écoliers palestiniens réfugiés menacée faute de fonds (UNRWA)

L’UNRWA connaît une "crise sans précédent" selon les mots du coordinateur spécial pour le processus de paix au Proche-Orient.

L'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens, l'UNRWA, a prévenu lundi qu'elle risquait de ne pas pouvoir assurer la rentrée d'un demi-million d'écoliers palestiniens, dont plus de la moitié dans la bande de Gaza, faute de fonds.

"Il reste un déficit de 101 millions de dollars (92 millions d'euros) pour l'UNRWA pour cette année", a déclaré Sandra Mitchell, numéro deux de l'agence onusienne à Gaza.

L'UNRWA connaît une "crise sans précédent" selon les mots du coordinateur spécial pour le processus de paix au Proche-Orient Nickolay Mladenov.

Cette crise pourrait mettre en danger la rentrée scolaire de tous les enfants réfugiés palestiniens aidés par l'ONU dans les Territoires occupés mais aussi en Syrie, au Liban et en Jordanie, a prévenu Mme Mitchell.

"Aucune décision de retarder la rentrée scolaire n'a été prise pour le moment. Le commissaire général ne la prendra qu'après avoir laissé le maximum de temps possible aux Etats membres pour qu'ils fournissent des fonds", a-t-elle expliqué lors d'une conférence de presse à Gaza.

"La décision n'interviendra pas avant la mi-août", a-t-elle ajouté.

"L'éducation de 500.000 enfants réfugiés de Palestine est une responsabilité qui doit être assumée", a-t-elle encore martelé.

A Gaza, petit territoire sous blocus israélien depuis neuf ans, l'ONU scolarise 225.000 enfants dans plus de 200 écoles.

 La plupart des écoliers gazaouis rencontrent des difficultés scolaires, estime le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), notamment du fait des trois guerres israéliennes à l’encontre de ce territoire ces sept dernières années.

En janvier, l'UNRWA avait déjà dû suspendre son aide financière à des dizaines de milliers de Palestiniens pour réparer leurs maisons ou payer leur loyer à Gaza.

Avec AFP