25-04-2024 07:03 AM Jerusalem Timing

ASL: l’Arabie envoie 35 tonnes d’armes à Qousseir

ASL: l’Arabie envoie 35 tonnes d’armes à Qousseir

Erdogan dénonce l’"intervention" du Hezbollah à Qousseir.

Le chef de la soi-disant Armée syrienne Libre (ASL) Salim EdrissLe chef de la soi-disant Armée syrienne Libre (ASL) Salim Edriss a reconnu lors d'un entretien téléphonique avec le quotidien américain Washington Post qu'il a reçu des tonnes d'armes en provenance de certains pays arabes.

« Je viens de recevoir 35 tonnes d'armes de l'Arabie saoudite. Ces armes sont destinées à nous aider dans la bataille de Qousseir, mais ces armes sont toujours insuffisantes pour faire face aux chars et aux avions du régime syrien", a-t-il dit.

« Je ne participerai pas à la conférence de Genève si les Etats-Unis et leurs alliés ne réalisent pas un équilibre militaire entre nos forces et le régime syrien », a ajouté le chef de l’ASL.

« Nous réclamons de nous fournir des antichars et des armes sol-air. Notre présence serait inutile à la conférence si nous sommes faibles sur le terrain », a-t-il indiqué.

Erdogan dénonce l'"intervention" du Hezbollah à Qousseir

ErdoganParadoxalement, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays soutient ouvertement la rébellion armée en Syrie a dénoncé mardi l’ « intervention » du Hezbollah dans la ville syrienne de Qousseir, frontalière avec le Liban.

 "Je suis totalement de votre avis", a répondu M. Erdogan à un journaliste qui lui demandait s'il considérait l'implication du Hezbollah dans les combats à Qousseir comme une "intervention étrangère".

"En Syrie il n'y pas seulement le Hezbollah mais aussi d'autres forces", a-t-il ajouté en faisant implicitement référence à l'Iran.

"Les médias du monde entier doivent expliquer quelles organisations, soutenues par quels pays, sont actuellement actives en Syrie", a poursuivi le chef du gouvernement turc lors d'une conférence de presse organisée à l'aéroport d'Istanbul, alors qu'il rentrait d'une visite de plusieurs jours aux Etats-Unis.

"Ceux qui considèrent le soutien logistique fourni par la Turquie à l'opposition syrienne comme une intervention étrangère ne disent pas la même chose à l'égard de mouvements qui prennent part aux combats", a-t-il prétendu.

Agences + AlAhednews