La photo de Zeinab et son histoire ont parcouru les chaines satellitaires arabes et internationales comme étant la victime de la torture du régime syrien.

Une fois de plus se dévoile l’un des épisodes de la campagne mensongère menée contre le régime de Bachar ElAssad : Zeinab elHosni,  « la martyre » devenue l’icône de la contestation syrienne, n’est pas du tout martyre : elle est bel et bien vivante !

La proclamant «  la martyre de la torture des forces de sécurité syriennes », les chaines satellitaires et les sites de l’opposition ont monté de toute pièce son histoire, arguant que  son corps a été retrouvé à l’hôpital national de Homs, « brulé et mutilé ».

Plusieurs communiqués officiels et arabes n’ont pas manqué de l’évoquer, la qualifiant de la « victime de la torture atroce du régime ». Après avoir annoncé sa mort, Amnesty International avait réclamé une enquête spéciale dans son meurtre.

Dans la nuit de mardi à mercredi, elle est apparue en chair et en os au journal télévisé de la chaine syrienne publique. Présentant au public sa carte d’identité, elle a expliqué avoir fui sa maison à Bab Sebaa cinq jours avant le début du mois sacré de ramadan parce que ses frères la battaient souvent, et pour se réfugier chez une autre famille.

Mais elle a décidé de se rendre à la police après avoir vu que les médias l’ont proclamée « la martyre de la torture ». Elle ne voulait pas non plus être classée parmi les morts pour pouvoir se marier et avoir des enfants dans l’avenir.

Voici l’interview effectuée par la télévision syrienne avec ladite Zeinab: