28-03-2024 06:36 PM Jerusalem Timing

Scènes horribles de mutilation, les dignitaires de Deir Ezzor appellent l’armée

Scènes horribles de mutilation, les dignitaires de Deir Ezzor appellent l’armée

La télévision syrienne a diffusé Vendredi soir des scènes horribles montrant un groupe armé en train de mutiler le corps d’une personne après l’avoir tuée.


La télévision  syrienne a diffusé Vendredi soir des scènes horribles montrant un groupe armé en train de mutiler un corps d'une personne après l'avoir tuée.

La vidéo précise les détails de cet acte horrible, montrant des éléments armés coupant à l'aide d'armes  tranchantes les membres d'un corps inerte dans un comportement inhumain sans se soucier de la morale ou des valeurs qui caractérisent le mois sacré de Ramadan, mois de la clémence, de la pitié et de la générosité.


Nombre de dignitaires et cheikhs de tribus de Deir-Ezzor ont affirmé que certains milieux dans le gouvernorat de Deir-Ezzor incitent à la violence, refusent le dialogue et encouragent les éléments armés à executer à la lettre les directives venus de l'exterieur  après avoir reçu des sommes d'argent colossales pour réaliser cet objectif.

Les mêmes dignitaires et chefs de tribus ont demandé l'intervention de l'armée pour mettre fin aux agissements des groupes terroristes qui ont coupé les routes et ont érigé des barricades .

Hammoud Hassan al-Fannach, l'un des dignitaires de la tribu d'Al-A'keidat, Abeid Awad al-Jassam, l'un des dignitaires de la tribu de Ch'weitt al-Jaadan al-A'keidat, Cheikh Sari Mohamed Hassan al-Jaber, du courant soufisme d'Arrifaïya dans la ville d'Al-Achara, ont condamné  les actes de tuerie, de chaos et de sabotage menés par ces groupes terroristes armés qui traviallent à la solde de  pays étrangers!

Ils ont en tant que notables déployé des efforts énormes pour persuader les groupes et les éléments armés  à s'abstenir à touta cate de violence  contre les civils et les biens publics  mais en vain. Ils affirment que ces gens sont connus, ils ont reçu de l'argent de l'extérieur.

Leur mission est de mener ces actes pour créer une situation instable etchaotique.

Les dignitaires, les notables et les chefs de tribus sont convaincus que le seul moyen pour mettre fin à ces agissements est l'intervention de l'armée, bien que l'armée à ce jour, soit restée en dehors des agglomérations.

Selon ces notables et dignitaires, l'armée doit intervenir pour mettre hors d'état de nuire les groupes armés qui sévissent, tuent et assassinent  des innocents et mutilent leurs corps.


Pour sa part,  le mufti de la république Cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, a dénoncé le complot tramé contre la Syrie pour détruire son économie et son infrastructure, appelant les citoyens syriens  à resserrer leur rangs face aux dangers qui visent la Patrie.

Au cours d'un Iftar de charité, organisé Vendredi à Alep, Cheikh Hassoun a souligné que la région arabe traverse des moments délicats et que de nombreux citoyens sont encore ignorants de ce qui est tissé contre cette région.

 Pour sa part, le patriarche Yohanna Jenbert, patriarche des Grecs-Catholiques à Alep, a exprimé son souhait que la Syrie sorte de cette crise plus forte et plus solide.


Sur le terrain, deux blessés des forces de l'ordre ont raconté sur la TV syrienne comment des groupes terroristes  les ont agressé!

Ammar Walid, membre des forces de l'ordre a indiqué devant la caméra depuis son lit d'hôpital : "Nous étions chargés d'une mission de maintien de l'ordre dans la région de Douma près de la mosquée al-Jamaa al-Kébir, dès notre arrivée sur les lieux, certaines personnes ont commencé à nous jeter des pierres et des cailloux, ont coupé les routes en jetant des poubelles, ont  incendié des pneus etc…

"Nous avions des instructions strictes : ne pas se confronter aux gens, dégager uniquement les routes et revenir tout de suite à notre poste. Mais, au moment où nous étions en train d'enlever les obstacles des routes, j'ai reçu une balle au pied et j'ai vu quelqu'un à bord d'un motocycle avec son copain tenant une arme et titrait à l'aveuglette, j'ai voulu m'abriter mais malheureusement, une balle s'est logée au pied droit", a-t-il expliqué.

Son collègue, Ghassan Jabbaï, a précisé qu'au moment où ils étaient sur le point d'accomplir leur mission d'établir l'ordre, "nous étions surpris de voir un monde fou hystérique voulant nous encercler, bien que notre nombre était environ une cinquantaine, mais sans aucune arme, nous avions seulement des bâtons à la main. Alors que les saboteurs étaient armés de cocktails Molotov et d'armes à feu. Moi, personnellement j'en ai reçue une au bras devant le volant de mon véhicule militaire", a-t-il poursuivi.

 
A Homs et à Tichrine, et aussi à Lattaquié et à Alep ,  les hôpitaux militaires  ont assisté  aux funérailles de 6 martyrs de l'armée et des forces de sécurité, ciblés par les gangs terroristes armés à Homs, à Hama et à Idleb.