27-04-2024 02:06 AM Jerusalem Timing

Assad accuse "Israël" de vouloir "déstabiliser" la Syrie

Assad accuse

"La Syrie est capable de faire face aux défis actuels et à toute agression visant le peuple syrien et son rôle historique".

Le président syrien Bachar al-Assad a accusé dimanche "Israël" de vouloir "déstabiliser" et "affaiblir" la Syrie, après le
raid aérien israélien qui a visé mercredi un centre de recherche militaire près de Damas.
  
"L'agression israélienne contre un complexe de recherche scientifique à Jomraya (dans la province de Damas) dévoile le véritable rôle joué par Israël, en collaboration avec les forces étrangères ennemies et leurs agents sur le sol syrien, pour déstabiliser la Syrie et l'affaiblir", a déclaré M. Assad, cité par l'agence officielle Sana.
  

"La Syrie, forte de la lucidité de son peuple, de la puissance de son armée et de son attachement à la politique de la résistance, est capable de faire face aux défis actuels et à toute agression visant le peuple syrien et son rôle historique", a poursuivi M. Assad, lors d'un entretien avec Saïd Jalili, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien,
  
M. Jalili, reçu également par la chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, a réaffirmé la volonté de Téhéran, principal allié régional du régime syrien, de "se coordonner en permanence avec la Syrie pour affronter les complots et les plans étrangers visant à déstabiliser la sécurité de la région".
 

M. Jalili, qui effectue depuis samedi une visite à Damas, a réitéré son "appui total au peuple syrien qui résiste à l'ennemi sioniste".
  
"Nous faisons confiance à la sagesse des dirigeants syriens qui font face à l'agression arbitraire visant le rôle avant-gardiste de la Syrie dans la résistance" à Israël, a poursuivi le dirigeant iranien.
  
Dans le même temps, à Munich en Allemagne, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a salué la volonté du chef de l'opposition syrienne, Ahmad Moaz al-Khatib, de dialoguer, sous conditions, avec le régime.
  
"C'est un bon pas en avant", a déclaré M. Salehi en évoquant la proposition de M. Khatib, avec lequel il a eu "une très bonne réunion" en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich.
  
Cette réunion est la première entre MM. Salehi et Khatib. Ce dernier s'est également entretenu samedi à Munich avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le vice-président américain Joe Biden.