24-04-2024 09:24 AM Jerusalem Timing

Washington inquiète pour le singe de l’Iran!

Washington inquiète pour le singe de l’Iran!

Pour Washington, le lancement d’un engin iranien dans l’espace suscite les inquiétudes et constitue « une violation d’une résolution de l’ONU ».

Les Etats-Unis sont de plus en plus conscients de leur incapacité à freiner les exploits scientifiques de la République Islamique d’Iran. Rien ne peut mieux confirmer cette prise de conscience que la dernière réaction américaine sur l’annonce par l’Iran de l’envoi d’une capsule dans l’espace.

"J'ai vu les images de ce pauvre petit singe se préparant à aller dans l'espace. Nous n'avons aucun moyen de confirmer d'une manière ou d'une autre ce qui est arrivé à ce primate", a dit la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland, en allusion au singe qui était à bord de la capsule iranienne !

Inquiète donc pour le sort du singe, cette diplomate n’a pas mâché ses mots, dévoilant la véritable pensée de l’administration US : « Les inquiétudes des Etats-Unis face au développement par l'Iran de technologies pour lancer des engins dans l'espace sont bien connues", a-t-elle dit devant la presse.

Eh oui, pour Washington, le lancement d’un engin iranien dans l’espace suscite les inquiétudes et constitue « une violation d’une résolution de l'ONU ». Quant au lancement de milliers de missiles américains, israéliens ou d’autres pays alliés contre les populations du monde, c’est une activité banale voire applaudie par cette puissance hégémonique !

Certes, Nuland et derrière elle toute l’administration américaine tentent de justifier leurs propos haineux à l’égard de leur ennemi redouté numéro 1 dans la région par des alibis qui ne sont plus en mesure de leurrer personne : « Tout lancement dans l'espace d'un engin capable de placer un objet en orbite est directement lié au développement de missiles balistiques de longue portée", a-t-elle jugé, se référant à la "résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'ONU qui interdisait à l'Iran de mener toute activité liée à des missiles balistiques capables de porter des armes nucléaires".

Lundi, l'Iran a affirmé avoir fait un "grand pas" dans son projet de vol humain dans l'espace d'ici 2020, en envoyant à bord d'une capsule, à 120 kilomètres d'altitude, un singe qui est revenu vivant de ce voyage.

Il manquait donc à Téhéran de montrer le lendemain des images sur ce singe pour calmer les esprits de ceux qui prétendent se soucier de la vie des animaux !

 
La Maison Blanche ne croit pas à une explosion sur un site nucléaire en Iran

Par ailleurs, la Maison Blanche a dit lundi ne pas croire à des informations faisant état d'une explosion le 21 janvier sur un site nucléaire souterrain d'enrichissement d'uranium en Iran, après que Téhéran l'eut également démentie.

 "Nous ne pensons pas que ces informations soient dignes de foi", a déclaré Jay Carney, porte-parole du président américain Barack Obama, lors de son point de presse quotidien. "Nous ne sommes pas en possession de renseignements qui confirmeraient (ces informations) et nous ne pensons pas que ces informations soient dignes de foi", a-t-il insisté.

Plus tôt lundi, l'Iran avait démenti une explosion le 21 janvier sur son site nucléaire souterrain de Fordo, au sud de Téhéran, qui aurait pris au piège plusieurs centaines de personnes.

"Il n'y a pas eu d'explosion sur le site de Fordo", a affirmé Shamseddine Bor-Boroudi, l'adjoint du chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par les médias.

Selon des informations publiées par un site internet américain conservateur, reprises par d'autres médias occidentaux, une explosion aurait secoué lundi dernier le site nucléaire, enfoui sous une montagne près de la ville sainte de Qom, et 200 personnes auraient été bloquées à l'intérieur.

Téhéran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont repris contact à la mi-décembre en vue d'une prochaine réunion concernant le programme nucléaire iranien.

"Le groupe P5+1 avait proposé les 28 et 29 janvier à Istanbul, une offre que l'Iran n'a pas acceptée (...). Nous avons proposé une autre série de dates et de lieux en février, et nous attendons la réponse des Iraniens. La balle est dans leur camp", a précisé la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland.