19-05-2024 02:14 PM Jerusalem Timing

Le collaborateur "le plus cher" du Mossad arrêté

Le collaborateur

Sa collaboration au profit de l’ennemi sioniste remonte aux années 1990.

Le département des renseignements de l’armée libanaise  a annoncé l’arrestation du collaborateur pour le compte d’Israël, Ali Rafic Yaghi originaire de Baalbek.

Ancien employé au ministère des travaux publics et membre du conseil municipal de la ville de Baalbek (Nord Est du Liban), Yaghi a touché plus de 600000 dollars de la part de ses responsables au Mossad.

Une source sécuritaire sous couvert de l’anonymat a indiqué à la chaine de télévision AlManar qu’il s’agit du collaborateur « le plus cher arrêté à ce jour ».

Sa collaboration au profit de l’ennemi sioniste remonte aux années 1990. Il a participé à plusieurs sessions de renseignements, dont l’utilisation de l’encre secrète, la radio cryptée, et des moyens de communication sophistiqués.

Il s’est déjà rendu plusieurs fois aux territoires occupés par Israël et a effectué de multiples voyages aux pays occidentaux et asiatiques pour rencontrer ses opérateurs, utilisant un faux passeport palestinien.

Suite aux premiers interrogatoires, Yaghi a reconnu avoir fourni au Mossad israélien des renseignements sur les positions de la résistance, de l’armée libanaise, et sur les noms de personnalités du Hezbollah et du mouvement Amal tout comme des informations sur les réseaux de télécommunications de la résistance.

Ce grand espion au profit d’Israël a joué un rôle important lors de la guerre de juillet 2006. Il a été honoré par le Mossad pour les informations précieuses qu’il a présentées au sujet des positions de la résistance.

Choqué par cette information, son entourage à Baalbek a rapporté qu’Ali Yaghi se plaignait toujours du manque d’argent, et prétendait qu’il voyageait fréquemment en Thaïlande pour améliorer sa situation financière.

Après l’avoir interrogé, les renseignements de l’armée l’ont déféré devant le tribunal militaire. Le juge d’instruction Imad elZein a entamé son interrogatoire et a publié un mémorandum permettant son arrestation. Normalement, il encourt la peine de mort pour sa collaboration avec l’ennemi.