L’armée de l’occupation israélienne a mené une manœuvre d’une large envergure, qui prévoit une escalade sécuritaire provoquant une confrontation militaire au front nord, et à une exacerbation des tensions sur d’autres fronts.

Le chef d’état-major israélien Beni Geintz a dirigé jeudi une manœuvre militaire « très compliquée et surprenante », simulant une guerre globale sur plusieurs fronts.

Selon le Yediot Ahranot, cette manœuvre est d’une large envergure, qui prévoit une escalade sécuritaire provoquant une confrontation militaire au front nord, et à une exacerbation des tensions sur d’autres fronts.

Au cours de cette manœuvre, il était question de traiter de la façon de diriger toute guerre dans l’avenir.

Selon la dixième chaine israélienne, cette manœuvre fut d’une difficulté extrême puisqu’elle simule une guerre à plusieurs fronts, surtout les fronts nord et interne.

De plus, elle prend en considération une attaque aux roquettes provenant à la fois de Gaza, du Liban et de l’Iran. 

Cette manœuvre survient à la suite des informations de presse faisant état d’une banque de données sur des cibles israéliennes au Sud Liban.

De son côté, le ministre de la guerre israélienne Ehud Barack a inauguré jeudi la première batterie de défense antimissiles, de type « le dôme du rocher » à Beersheva.

A ce propos, le correspondant militaire de la dixième chaine israélienne a fait savoir qu’une guerre au front de nord nécessite plusieurs batteries de ce type, alors qu’Israël n’en possède que deux.
Et d’ajouter que le gouvernement israélien étudiera dimanche prochain l’achat de quatre nouvelles batteries, d’un montant de 250 millions de dollars. 

 L’entité sioniste tentait de convaincre les Etats-Unis de lui financer ce projet. Toutefois, l’acquisition de ces quatre batteries ne peut avoir lieu qu’entre un et trois ans.

Sur un autre plan, Israël a distribué à ses ambassades un compte rendu selon lequel le Hezbollah a construit mille abris au sud Liban ainsi que des dépôts d’armes souterrains dans des régions civiles.