26-04-2024 05:42 PM Jerusalem Timing

Intervenir en Syrie pour combattre Assad et le "fondamentalisme islamiste"

Intervenir en Syrie pour combattre Assad et le

C’est ce qu’ont appelé quatre militants franco-sionistes dans une tribune publiée lundi dans le quotidien Le Monde.

Glucksmann et BHLLes pays occidentaux doivent intervenir d'urgence pour combattre "la dictature des Assad" et le "fondamentalisme islamiste" afin d'"arrêter les rivières de sang qui coulent" en Syrie, estiment des militants franco-sionistes dans une tribune publiée lundi dans le quotidien Le Monde.

"Assez de dérobades ! Assez de pusillanimité ! L'avenir démocratique de la Syrie requiert une aide décisive", écrivent les franco-sionistes Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, ainsi que l'ancien ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et Jacques Bérès, un chirurgien d’origine israélienne qui s'est rendu plusieurs fois en Syrie depuis le début de la crise.

La France, les Etats-Unis, doivent agir "que ce soit en neutralisant l'aviation qui bombarde villes et villages, en fournissant les armes idoines aux courants démocratiques parmi les combattants, en apportant renfort et espoir aux Alaouites, y compris dans les sphères de pouvoir, qui veulent se débarrasser des criminels à la tête de l'Etat".

"C'est précisément quand on estime, comme nous, que la dictature des Assad est à juste titre condamnée et que le fondamentalisme islamiste constitue un danger majeur pour l'avenir du pays, que s'impose le devoir de protéger", estiment-ils.

Les signataires mettent en garde sur l'influence grandissante d'éléments islamistes dans les rangs de la rébellion. "Oui, il y a de plus en plus d'extrémistes dans l'opposition syrienne. Oui, il y a des jihadistes étrangers qui viennent renforcer les rangs des combattants. Oui, ces quelques milliers de fanatiques, nationaux ou venus de l'extérieur, commettent des attentats-suicides qu'il faut condamner", disent-ils.

Ces militants sionistes appellent les Occidentaux à contourner le Conseil de sécurité de l'ONU "paralysée par les vetos russe et chinois". "N'importe quelle autre alliance est justifiée pour arrêter les rivières de sang qui coulent dans les villes syriennes", selon eux.

"Ne pas intervenir, tandis que s'accélère le massacre des innocents, c'est adresser, en revanche, le pire des messages et c'est renforcer, en particulier, le sentiment anti-occidental", concluent-ils.