26-04-2024 11:05 AM Jerusalem Timing

Enlèvement de trois éléments de l’opposition nationale syrienne

Enlèvement de trois éléments de l’opposition nationale syrienne

Les autorités appellent les ravisseurs à les libérer dans l’immédiat.

Le ministère de l’information syrien a révélé « l’enlèvement par des terroristes de certains éléments du comité de la coordination syrienne, présidé par l’opposant Haytham Mannaa, lors de leur passage sur la route de l’aéroport international de Damas. Il s’agit d’Abdelaziz elKheir, Iyass Ayache et Maher Tahhane , kidnappés pour leurs positions envers les groupes armés dans le pays ».

Dans un communiqué, ledit ministère a souligné que « les services sécuritaires concernés ont entamé une opération de grande envergure pour rechercher les personnes enlevées », appelant les ravisseurs à les libérer dans l’immédiat.

Mannaa et d’autres éléments du comité de l’opposition, comptaient participer pour la première fois au congrès national prévu dimanche matin à Damas.

 Haytham Mannaa« Le comité de coordination nationale » avait fait part de la disparition de 3 de ses éléments  après leur arrivée à l’aéroport international de Damas, de retour de Chine où ils se sont entretenus des derniers développements en Syrie avec les responsables chinois.
Le congrès de l’opposition syrienne se tiendra le 23 septembre, et a pour objectif de resserrer ses rangs. 
   
 La Turquie déploie canons et missiles anti-aériens à la frontière syrienne
  
L'armée turque a déployé samedi des canons et des missiles anti-aériens à proximité d'un poste frontière avec la Syrie, selon les médias turcs cités par l’AFP (agence France presse).

L'armée a effectué le déploiement de ces armes de manière préventive à la suite de violents affrontements en Syrie pour le contrôle du poste frontière de Tall-al-Abyad, selon la chaîne NTV news.


  
Nouveaux combats à Alep

De violents combats étaient en cours samedi dans l'ouest de la province d'Alep. Une source sécuritaire a annoncé à l’agence de presse syrienne Sana que les forces régulières sont parvenues à frapper deux importants rassemblements de terroristes près de Dar asShifaa et l’hôpital alBayan dans la région d’alChaar, à Alep. Les groupes terroristes ont subi de lourdes pertes, alors qu’un dépôt d’armes et de munitions  a été détruit dans la région de Sayed Ali, près du restaurant alWali dans la ville d’Alep.

l'ASL à AlepSur la route alAtareb, dans le rif d’Alep, l’armée syrienne a pulvérisé 40 véhicules équipés de mitrailleuses, et a détruit deux locaux de groupes terroristes près du centre culturel à Hanano et la place Bab elHadid dans ladite ville.

Par ailleurs, les groupes armés terroristes ont essuyé des coups de feu de l’armée syrienne au rif de Homs, au rif de Talkalekh, proche de la frontière libanaise, à Qosseyr (également à la frontière libanaise), sur la route de Todmor-Homs, où un terroriste de nationalité afghane a péri. De même, au rif de Deraa, l’armée syrienne a tué un groupe de terroristes qui attaquait et terrifiait la population. Au rif d’Edlep, un soldat syrien a été tué lors d’une attaque terroriste sur un poste de l’armée, toujours selon l’agence syrienne Sana.

Selon l’AFP, citant l’OSDH, de violents combats se sont déroulés tôt samedi dans les localités d'Orm et de Kafar Joum, à Alep.
Au moins 11 soldats syriens et cinq rebelles ont péri dans ces combats, selon ladite organisation basée en Grande-Bretagne.
Dans cette région proche de la Turquie, des rebelles ont attaqué des barrages à Abezmo, où une femme a été tuée.

 

 "Dans cette zone, l'Etat n'a plus de présence sauf dans les postes militaires et administratifs", dit Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH. Selon lui, le régime veut à tout prix éviter que les rebelles parviennent à connecter cette partie de la province d'Alep avec celle d'Idleb, plus à l'ouest, car cela formerait une grande région insurgée aux portes de la Turquie.

Dans la ville même d'Alep, théâtre d'une bataille cruciale depuis deux mois, les quartiers de Katergi, Chaar, Sakhour, Hanano, Arkoub (est) et Marjé (sud) ont été bombardés à l'aube, rapporte de son côté l'OSDH.

Dans la province de Deraa (sud), les forces de sécurité ont mené une vague d'arrestations à la ville d'al-Hara.
"Chaque jour, des dizaines de personnes sont arrêtées dans la région de Deraa", berceau de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, affirme Abdel Rahmane. "Certains sont libérés mais on n'a aucune idée du nombre qui reste derrière les barreaux".

Les violences ont fait samedi au moins 33 morts, dont 12 civils, à travers le pays selon un bilan « provisoire » de l'OSDH.

Des rebelles syriens attaquent un poste de l'armée libanaise

Au Liban, l'armée libanaise a indiqué qu'un "grand nombre d'hommes armés (...) de l'Armée syrienne libre" (ASL, composée de déserteurs et de civils ayant pris les armes), était entré dans la nuit dans les environs du village d'Arsal et qu'ils avaient "attaqué un poste de l'armée libanaise (...) sans faire de blessés parmi les soldats".

"Des renforts de l'armée (...) ont commencé à poursuivre les hommes armés qui se sont enfuis, indique-t-elle dans un communiqué.
Selon des sources de sécurité libanaises, des rebelles syriens se retranchent parfois dans la région d'Arsal, dont les habitants sont acquis à la cause de la révolte.

La France réfléchit à une zone d'exclusion aérienne

Evoquée au mois d'août par la communauté internationale, avant de disparaître du débat public, l'idée d'une zone d'exclusion aérienne, réclamée par l'opposition syrienne, refait surface.

 "Nous travaillons, pas seulement nous, mais beaucoup de pays travaillent sur cette question de zone d'exclusion aérienne, mais il est clair que pour le moment c'est très difficile à mettre en place", a déclaré un haut responsable français à Washington.
Un tel projet nécessite le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, une hypothèse exclue compte tenu de l'opposition de la Russie et de la Chine.