23-04-2024 08:00 PM Jerusalem Timing

Des islamiques arrêtés aux Emirats seraient membres d’une "organisation secrète"

Des islamiques arrêtés aux Emirats seraient membres d’une

Selon la presse locale, leur mission serait d’instaurer un nouveau régime aux Emirats.

Carte géographique de l'EmiratUne soixantaine d'islamiques arrêtés aux Emirats arabes unis seraient membre d’une "organisation secrète" qui aurait comme objectif d’instaurer un régime islamique, a rapporté jeudi le quotidien Alkhaleej.

Le journal indique, en citant des sources informées, que les interrogatoires de ces partisans du groupe Al-Islah, auraient permis de tracer les contours de "l'organisation secrète".

Les "aveux" de certains prévenus confirment, selon le journal, "l'existence d'une organisation secrète et de financements" occultes ainsi que de "contacts avec des organisations de même type à l'étranger", dans une référence aux Frères musulmans.

Il a été établi en outre, selon le quotidien, que "l'organisation secrète" avait établi une structure au niveau de chacun des sept émirats de la fédération et que le but ultime était de "rétablir un régime islamique".

La structure de chaque émirat comporte un exécutif, "un Majlis choura (conseil consultatif) et une branche militaire", prétend le journal.

D'après lui, ces détenus auraient reçu une aide de 10 millions de dirhams (2,7 millions de dollars) après leur arrestation, provenant d'un pays du Golfe non spécifié.

Ils seront jugés pour "constitution d'une organisation de nature à menacer la sécurité de l'Etat, liens avec des parties étrangères, et intention de porter atteinte aux dirigeants des Emirats".

L'affaire sera jugée au pénal et les prévenus sont bien traités, a enfin rapporté Alkhaleej.

Le 12 septembre, le groupe Al-Islah a dénoncé la poursuite des arrestations de ses partisans aux Emirats arabes unis, affirmant que le nombre de personnes appréhendées avait atteint 61 et que les détenus étaient torturés.

Le groupe avait affirmé que "les détenus n'ont pas accès à leurs familles ou à leurs avocats", que "le lieu de leur incarcération est tenu secret" et qu'ils sont "soumis à des tortures".

Parmi les détenus figurent deux avocats et défenseurs des droits de l'Homme, Mohammed al-Roken et Mohammed Mansouri, vice-président du groupe Al-Islah.