18-04-2024 03:29 AM Jerusalem Timing

"Israël" chasse les migrants, change leur nationalité et les renvoie l’étranger!

The Independent révèle comment l’entité sioniste, "la seule démocratie au MO pour les Occidentaux" renvoie les migrants, change leurs papiers et les renvoie dans un pays qui n’est pas le leur!!

 

 

Selon le quotidien The Independent,  les demandeurs d’asile soudanais dans l'entité sioniste  se sont vu remettre des documents qui changent leur nationalité, ce qui permet de les chasser du pays ou de les emprisonner.

Ils ont récemment reçus des papiers qui les désignent comme Soudanais du Sud - en dépit de leurs passeports certifiant qu’ils sont nés dans des régions qui sont restées intégrées au Soudan.

Quatre migrants de la République du Soudan ont déjà été chassés de l'entité sioniste  par avion vers le Soudan du Sud, qui est maintenant un pays tout à fait différent, créé l’an dernier. Cependant, les autorités du Soudan du Sud ont refusé de les accepter à la frontière et ils ont dû revenir à Tel Aviv.

Selon des organisations non gouvernementales, ce sont au minimum plus d’une centaine de demandeurs d’asile soudanais dans l'entité sioniste qui se sont vu attribuer une fausse nationalité au cours des trois derniers mois, et elles craignent qu’il y ait de nouvelles tentatives pour les chasser.

Le Soudan du Sud a vu le jour récemment, en juillet 2011, après 21 ans de guerre civile (Wikipédia). D’intenses hostilités se poursuivent entre le pays nouvellement formé et la République, des conflits éclatent régulièrement sur la frontière.

L'entité sioniste n’a pas la capacité d’expulser les personnes vers le Soudan, car il n’existe aucun accord de rapatriement avec Khartoum. Mais un récent arrêté d’expulsion lui permet de chasser les migrants vers ce nouveau pays voisin, le Soudan du Sud.

Selon les ONG basées en "Israël"  des personnes originaires des monts Nouba, au Soudan, ont reçu des visas temporaires les déclarant Soudanaises du Sud par le ministère de l’Intérieur israélien, ce qui les rend expulsables du pays. Les demandeurs d’asile soudanais du sud se sont vu prier de quitter l'entité sioniste volontairement, et ceux qui refusent risquent l’emprisonnement.

Thomas Abdallah Tutu, 32 ans, qui vit à Arad, dans le sud de l'entité sioniste, en est un exemple. Originaire des monts Nouba au Soudan, il est arrivé à l'entité sioniste en 2007. Mr Tutu a dû rendre ses papiers et les autorités israéliennes lui ont remis un visa temporaire qui lui attribuent une nationalité de Soudanais du Sud.

Aujourd’hui, il craint de perdre son emploi de steward dans un hôtel, et il pourrait être emprisonné et dirigé vers le Soudan du Sud.

La perspective de se rendre au Soudan du Sud, qui même avant la sécession était en conflit avec le Soudan, est une préoccupation pour les migrants. « La situation est mauvaise au Soudan du Sud » a déclaré Mr Tutu au Bureau du journalisme d’investigation lors d’une communication téléphonique. « Il n’y a rien là-bas, ni famille, ni maison ni argent. Ils ont peur d’aller là-bas, ils sont troublés » a-t-il dit. « Si j’y vais, je suis sûr qu’il va m’arriver malheur ».

Le Centre de développent pour les réfugiés africains, une ONG basée à Tel Aviv qui travaille avec les migrants africains, a rencontré environ 70 personnes qui avaient des passeports et des certificats de naissance laissant entendre qu’elles étaient soudanaises et qui ont reçu des papiers soudanais du sud. Le Centre estime que le nombre de personnes touchées pourrait être du double. L’UNHCR (agence des Nations-Unies pour les réfugiés) et deux autres ONG israéliennes, Service d’assistance pour les salariés migrants et Étudiants pour les réfugiés, signalent également que des migrants soudanais témoignent avoir reçu des papiers pour Soudanais du Sud et avoir été emprisonnés ou forcés de quitter l'entité sioniste.

Peter Deck, haut responsable pour la protection à l’UNHCR à Tel Aviv, dit : « Il y a eu des cas de confusion où des personnes venant des monts Nouba et du Darfour, considérées comme venant du Soudan du Sud, se sont vu retirer leur visa ».

Paul Hirschson, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, a expliqué comment a pu se produire une telle confusion. Et d’indiquer : « La grande majorité des personnes est arrivée à l'entité sioniste avant que n’existe le Soudan du Sud. Nous avons travaillé très étroitement avec le Soudan du Sud pour identifier qui est Soudanais du Sud. » Et d’ajouter qu’il était de la responsabilité du gouvernement soudanais du sud de délivrer des passeports et des titres de voyage.

L’UNHCR a exprimé sa préoccupation à propos de la politique d’immigration de l'entité sioniste. « Le retour qui s’opère depuis l'entité sioniste vers le Soudan du Sud ne respecte pas les règles de l’UNHCR énoncées dans les principes directeurs de l’UNHCR et relatives au retour volontaire » a déclaré Mr Deck.

Plusieurs ONG rapportent que des enfants ont été emprisonnés dans des conditions ne répondant pas aux normes, qu’on ne donne pas aux personnes le temps suffisant pour faire leurs préparatifs, et que certaines sont emprisonnées bien qu’elles aient signé pour un « départ volontaire ».

Les migrants africains sont un sujet de préoccupation pour le gouvernement israélien. Selon le ministère des Affaires étrangères, il y a environ 60 à 65 000 immigrants illégaux dans le pays. Cependant, les deux tiers viennent d’Érythrée, de Somalie et du Soudan - pays dont l'entité sioniste ne peut rapatrier les citoyens en raison de leur statut de protection collective.

La confusion sur les nationalités se produisait auparavant. Le quotidien israélien Ha’aretz a publié comment le gouvernement utilisait un moyen détourné pour expulser des personnes de l’Érythrée vers l’Éthiopie, se basant sur une loi érythréenne accordant la citoyenneté à quiconque dont la mère ou le père était citoyen éthiopien. Cette modification des règles a permis au gouvernement israélien d’expulser des Érythréens vers l’Éthiopie, prétendant qu’ils pouvaient y obtenir cette nationalité.

Le ministère des Affaires étrangères rejette catégoriquement l’idée qu’il utilise un flou autour des nationalités pour permettre l’expulsion de certains Soudanais vers le Soudan du Sud.