16-04-2024 03:43 PM Jerusalem Timing

Une trentaine de chef d’Etats attendus à Téhéran pour le sommet des Non-Alignés

Une trentaine de chef d’Etats attendus à Téhéran pour le sommet des Non-Alignés

"La tenue de ce sommet va montrer au monde que les complots de l’arrogance contre notre gouvernement sont stériles".

Ali Akbar SalehiUne trentaine de chefs d'Etat ou de gouvernement sont attendus au sommet des pays non-alignés les 30 et 31 août à Téhéran, selon les dirigeants iraniens qui veulent y voir un échec des efforts visant à isoler l'Iran en raison de son programme nucléaire.

"Jusqu'à présent, une centaine de pays (ndlr: sur 120) ont annoncé leur participation, et une trentaine seront représentés par leur président, Premier ministre ou vice-président", a déclaré le chef de la diplomatie Ali Akbar Salehi au site de la télévision d'Etat et à l'agence Isna.

"C'est un très bon chiffre, comparable à celui des sommets précédents des Non-Alignés", a estimé le ministre en évoquant également la possible présence du secrétaire général l'ONU Ban Ki-Moon, qui a suscité des critiques aux Etats-Unis et en « Israël ».

"Ce sommet est le plus grand événement diplomatique de l'histoire de l'Iran", a affirmé de son côté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramine Mehmanparast à Isna.

L'Iran compte utiliser ses trois ans de présidence du Mouvement pour le rendre "plus actif", alors que "le monde est actuellement dans une situation où l'intérêt des pays indépendants sera menacé s'ils ne prennent pas des mesures" pour se protéger des grandes puissances, a indiqué M. Mehmanparast.

Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi, qui transmettra à l'Iran la présidence tournante du Mouvement, effectuera à cette occasion la première visite en Iran d'un "raïs" depuis la révolution islamique de 1979.

Le Premier ministre indien Manmohan Singh, l'émir du Qatar cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, le président libanais Michel Sleimane ou le dirigeant cubain Raul Castro figurent également parmi les chefs d'Etat ou de gouvernement attendus, selon les médias iraniens.

Le président du Présidium de l'Assemblée populaire suprême de Corée du Nord Kim Yong-nam sera aussi présent. En revanche, le président syrien Bachar al-Assad, allié de Téhéran, "pourrait ne pas pouvoir assister au sommet en raison d'une crise de direction" dans son pays, a déclaré au site Khabaronline le vice-président pour les Affaires internationales, Ali Saidlou.

"La tenue de ce sommet (...) va montrer au monde que les complots de l'arrogance (ndlr: les Occidentaux) contre notre gouvernement sont stériles", a estimé de son côté le vice-président Ibrahim Azizi cité par l'agence Mehr, dans une allusion aux efforts occidentaux pour isoler économiquement et politiquement l'Iran.