20-04-2024 01:01 PM Jerusalem Timing

L’Iran dit avoir stoppé l’attaque informatique contre son secteur pétrolier

L’Iran dit avoir stoppé l’attaque informatique contre son secteur pétrolier

"Nous avons temporairement isolé ces serveurs et pu stopper la propagation du virus (...) Nous espérons que tous les problèmes seront réglés dans les deux ou trois prochains jours", a-t-il ajouté.


Le ministère iranien du Pétrole est parvenu à stopper le virus qui a frappé une partie de son réseau informatique depuis dimanche et espère retrouver une situation normale d'ici "deux à trois jours", a affirmé mardi un haut responsable du ministère.
  
L'Iran a été victime d'une cyber-attaque contre des ordinateurs pilotant le secteur pétrolier, conduisant les autorités à déconnecter le principal terminal pétrolier iranien du réseau internet et à créer une cellule de crise, selon les
médias.
 
 "Un certain nombre de serveurs de la NIOC (Compagnie nationale iranienne du pétrole) ont été attaqués par un virus mais nos experts sont parvenus à contenir l'attaque", a déclaré le vice-ministre du Pétrole responsable de la cellule de crise, Hamdollah Mohammadnejad, à l'agence officielle Irna.
  
"Nous avons temporairement isolé ces serveurs et pu stopper la propagation du virus (...) Nous espérons que tous les problèmes seront réglés dans les deux ou trois prochains jours", a-t-il ajouté.
  
"Toutes les unités opérationnelles fonctionnent normalement, que ce soit pour la production ou l'exportation du pétrole", a souligné M. Mohammadnejad.
  
"Ces unités sauvegardent depuis longtemps toutes les informations" nécessaires au fonctionnement de leurs systèmes informatiques, a-t-il précisé.
 
 Les sites officiels du ministère du Pétrole et la NIOC, qui avait été été touchés par cette cyber-attaque, étaient à nouveau accessibles mardi.
 
Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer l'origine du virus, qui selon des médias iraniens était conçu pour détruire des fichiers et endommager les disques durs des ordinateurs.
  
Un porte-parole du ministère du Pétrole avait confirmé lundi que le virus avait réussi à effacer des données sur des serveurs officiels.