25-04-2024 08:51 PM Jerusalem Timing

Syrie: les relations israéliennes de la porte-parole du CNS

Syrie: les relations israéliennes de la porte-parole du CNS

Ce n’est que la partie apparente de l’iceberg

Nouvelles preuves sur les collusions israéliennes de certains membres du Conseil national Syrie (CNS): des images vidéo diffusées sur You Tube montrent la porte-parole du conseil, D. Bassma Kodmani participant à un débat télévisé dans lequel  elle exprime son admiration pour « Israël » et les Israéliens et estime que « les Arabes ont pressement besoin de l’Etat d’Israël à leur côté ».

Ces propos recueillis d’un débat télévisé d’une heure et demi avaient eu lieu sur une chaine française en l’an 2008, en marge d’un salon des livres israéliens organisée en France et boycotté par les auteurs et les militants qui soutiennent la cause palestinienne.  

Cette chercheuse au CNRS qui vit en France depuis 1968 était la seule invitée arabe sur le plateau de « Bibliothèque Médicis » et tous les auteurs étaient israéliens ou juifs pro israéliens. (Orly Castel-Bloom, Sylvie Cohen, Mikhal Govrin, Théo Klein, -ancien chef du Crif- Laurence Sendrowicz, Monique Canto-Sperber). Les livres exposés étaient tous en hébreux.

Directrice de l’Initiative Arabe de Réforme, un consortium d’instituts de recherche du monde arabe travaillant en partenariat avec des instituts européens et américains sur la transition démocratique dans le monde arabe, et directrice du programme Gouvernance et Coopération Internationale à la Fondation Ford, basée en Egypte, Kodmani s’était emballé avec les autres intervenants dans la condamnation de boycott du salon du livre israélien.  Elle y a également critiqué la culture islamique, estimant que les Arabes «  ont besoin de parler d’une autre culture qui ne parle pas du Coran sans cesse », ce qui devrait selon le contexte justifier la présence d’Israël parmi eux ( !)

Et de signaler qu’elle s’intéresse et se sent plus à l’aise lorsqu’elle parle avec un interlocuteur israélien qu’avec quelqu’un qui lui ressemble ». Critiquant la montée en force des partis islamistes dans le monde arabe, elle a insisté pour minimiser leur importance. «  Nous avons des sociétés civiles démocratiques qui n’ont aucun lien avec l’Islam », a-t-elle ajouté.

A cet égard, elle raconte l’histoire d’une rencontre entre son fils (de père palestinien, lors d’un voyage semble-t-il en Palestine occupée) et le fils d’un colon israélien lequel a pris l’initiative de lui demander s’il voulait la paix entre les Juifs et les Palestiniens, qualifiant ce  moment « de grande émotion ».

Interrogé sur ce débat télévisé, Kodmani a accusé ceux qui l’ont mis sur la toile d’être proche du régime syrien et d’avoir déformé le contenu de son intervention.

Ce que l’opposant farouche au régime syrien Hakam al-Baba, (voir photo) nie catégoriquement, l’accusant  dans un article pour AlQuds al-Arabi (journal hostile au régime syrien) de mentir et affirmant que les propos de Kodmani parlent d’eux-mêmes. Al-Baba reproche  aussi au CNS qui se devrait de lutter contre la dictature de ne pas se démarquer de ses positions clairement en collusion avec Israël.