25-04-2024 01:54 PM Jerusalem Timing

Record de pauvreté aux USA: 16% de la population, zone euro menacée par l’Italie

Record de pauvreté aux USA: 16% de la population, zone euro menacée par l’Italie

Avec 49 millions de pauvres aux USA, le rêve américain semble de plus en plus proche de sa mort définitive...tout comme le rêve européen avec l’Italie qui risque d’être emportée par la crise de la dette!

Le rêve américain semble de plus en plus proche de sa mort définitive...tout comme le rêve européen avec l'Italie qui risque d'être emportée par la crise de la dette!


En effet, les différentes statistiques publiées ces derniers jours ne vont pas aider à réhabiliter le mythe du "American dream".Le niveau de pauvreté aux Etats-Unis vient d’atteindre un niveau sans précédent.

Un nombre record de 49,1 millions d'Américains vivent dans la pauvreté, soit 16%de la population des Etats-Unis, selon une estimation révisée publiéelundi par le Bureau fédéral du recensement.

Le recensement de 2010 présenté en septembre faisait état de 46,2 millions de pauvres, soit 15,1% des 306,11 millions d'habitants du pays.

Selon la définition officielle (mesure officielle de pauvreté, OPM), est pauvre une personne disposant de moins de 11.139 dollars ou un foyer de quatre personnes disposant de moins de 22.314 dollars en 2010.

Le calcul révisé du Bureau du recensement tient compte de la mesure supplémentaire de pauvreté (SPM), qui relève la barre à 24.443 dollars pour une famille de quatre (deux adultes, deux enfants) sans compter le logement ($25.018 pour des propriétaires avec crédit hypothécaire; $20.590 pour des propriétaires sans crédit hypothécaire; $24.391 pour des locataires).

La plus grande partie de la différence entre ces deux estimations provient de la hausse de dépenses telles que les frais de santé non remboursés, qui n'étaient pas prises en compte dans le taux officiel de pauvreté.

L'écart est le plus important chez les 65 ans et plus, qui voient leur taux de pauvreté passer de 9% dans la première évaluation à 15,9% dans la seconde. La pauvreté est la plus fréquente chez les moins de 18 ans, à 18,2% (22,5% selon l'estimation non révisée).

On note par ailleurs que, pour la première fois, la proportion de pauvres est plus forte chez les personnes se déclarant hispaniques que chez celles se déclarant noires, à 28,2% contre 25,4%. Chez les personnes se déclarant asiatiques, ce taux s'élève à 16,7% et chez celles se déclarant blanches non hispaniques, à 11,1%.

Selon Radio Canada, les poches d’extrême pauvreté s’étaient résorbées dans les années 90, avant de croitre à nouveau jusqu’aux niveaux records d’aujourd’hui. Elles concernent surtout les grandes métropoles américaines.

 Dans la zone euro, rien ne prédit à une sortie de la crise économique qui frappe de plein fouet la Grèce,  et.. l'Italie!

En effet, ce qui se passe en Italie est  "inquiétant" pour les analystes finaciers, "car elle est similaire à ce qui s'est passé en Grèce, en Irlande et au Portugal", trois pays qui ont fini par faire appel à une aide financière internationale.

En Italie, le Corriere della Sera, quotidien de référence, évoque une "longue agonie, avec frais additionnels", en allusion à la hausse des taux d'intérêt des obligations italiennes.
  
Après avoir fait le yo-yo toute la journéeau gré des rumeurs de démission de Silvio Berlusconi et des démentis successifs, les taux d'intérêt à dix ans ont atteint mardi matin, un nouveau record à 6,73%, un niveau insoutenable sur la durée au regard du poids de la dette très importante du pays  (1.900 milliards d'euros, environ 120% du PIB).
  
Ces taux vont de record en record depuis vendredi, jour de l'annonce de la mise sous surveillance de l'Italie par le Fonds Monétaire International (FMI) et l'Union Européenne.
  
"Les marchés le disent clairement: le gros problème de l'Italie, c'est le déficit de crédibilité politique", souligne Giuliano Noci, professeur d'économie au MIP, l'école de commerce de l'Université Politecnico de Milan.
  
L'économiste craint en outre que l'Italie ne réussisse plus à refinancer sa dette, faute de demande suffisante, ce qui serait un point de "non retour".
  
Lundi soir, Rome s'est retrouvée sous la pression de ses partenaires de la zone euro qui ont annoncé que le respect des engagements de l'Italie serait également contrôlé par la Banque Centrale Européenne (BCE).
  
De ce fait, ce pays ne sera pas loin du traitement réservé aux pays de la zone euro ayant été contraints de recourir à l'aide internationale.
  
Une éventuelle contagion de la crise de la dette à l'Italie mettrait à genoux l'ensemble de la zone euro.
  
"L'Italie sait que vu la taille du pays, elle ne peut pas espérer une aide extérieure, c'est la raison pour laquelle des efforts énormes sont faits en Italie en ce moment", a déclaré mardi la ministre autrichienne des Finances,
Maria Fekter.
  

De son côté, la Grèce attendait avec impatience mardi le nom de son Premier ministre qui dirigera un gouvernement de coalition entre socialistes et opposition de droite en vue de sauver le pays de la faillite.
  
Après plus de 24 heures de tractations et plusieurs entretiens téléphoniques lundi, le Premier ministre socialiste sortant Georges Papandréou et le dirigeant de la droite de la Nouvelle-Démocratie Antonis Samaras poursuivaient mardi matin leurs contacts pour trouver un Premier ministre de consensus, selon des sources gouvernementales.
  
Même si la situation politique en Grèce s'est débloquée, la zone euro reste méfiante et ses représentants ont demandé lundi soir un engagement écrit aux deux principaux partis grecs à respecter les promesses d'économies budgétaires et de réformes avant tout versement de nouveaux prêts.