28-03-2024 07:26 PM Jerusalem Timing

Massacre chimique de la Ghouta 2013 : Bachar al-Assad est innocent !!

Massacre chimique de la Ghouta 2013 : Bachar al-Assad est innocent !!

C’est l’avis bien avisé d’un ex-euro député français, Michel Pinton, se fiant aux conclusions d’un rapport de l’OPCW.

Retour à l’attaque chimique perpétrée le 21 août 2013 contre la Ghouta orientale à l’est de Damas, laquelle a tué plus de 1000 personnes et soulevé un immense tollé international. Celle-là même qui avait été attribué au pouvoir syrien, et devait  servir de prétexte pour une intervention militaire américaine, voire occidentale en Syrie…

Il s’avère que le pouvoir syrien en est totalement disculpé.

Bachar El Assad est innocent du crime qui lui a été imputé, affirme un ancien député du Parlement européen Michel Pinton, rapporte le site Comité Valmy. Il se fie dans son verdict sur les conclusions finales d’un rapport réalisé par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW).

Il rapporte que cette instance internationale qui regroupe la quasi totalité des Etats du monde s’est penché sur cette affaire ces deux dernières années.  Ses experts ont analysé la nature du gaz qui a tué tant d’innocents, notamment par des prélèvements sur les corps des victimes. Leur conclusion est formelle : « la composition de ce gaz est différente de celle que l’on trouve dans les stocks de l’armée syrienne ».

Plus encore

Le rapport ne s’arrête pas à ce constat, indique cet ancien secrétaire général du parti français l’Union pour la Démocratie Française (UDF). Il s’intéresse aux armes chimiques que le colonel Kadhafi avait jadis fabriquées et entreposées dans le désert libyen.

Une importante partie de son stock a été, après sa mort, vendue à des « groupes anti-Assad », transportée en bateau vers des ports turcs puis acheminée par la route jusqu’aux fiefs rebelles de Syrie. La composition du sarin libyen est la même que celle du sarin jeté sur la Ghouta.

Sur le site officiel de l’OCPW, force est de constater qu’il n’y a aucune trace de ce rapport dont parle M. Pinton. Dans les rapports annuels de cette agence, il est question qu’elle a fait part à l'enquête sur les précédentes accusations d’attaque chimique, mais celle de la Ghouta est entièrement ignorée. Cette absence a de quoi soulever bien de soupçons.  

POur le député européen, les dirigeants occidentaux en général et français se sont non seulement trompés sur l’identité du coupable mais se trouvent aussi dans une position moralement intenable. « Si vraiment l’utilisation d’armes chimiques contre des civils est un crime contre l’humanité et si vraiment celui qui s’en rend responsable franchit la ligne rouge de la punition, qu’attend notre gouvernement pour châtier les rebelles syriens ? N’ont-ils pas aggravé leur responsabilité en empoisonnant une population qui était sous leur autorité dans le but cynique de nous entraîner à nous battre à leur profit ? », s’est-il interrogé pertinemment.

Certes, la diatribe de M. Pinton est trop bien intentionnée dans un conflit manipulé par les pires perfidies.

Il était clair pour ceux qui ont suivi l’affaire que le timing du massacre avait été choisi avec précaution afin qu’il coïncide dument avec l’arrivée, pour la première fois, d’une commission onusienne chargée d’enquêter sur les premières accusations d’attaques chimiques. Supposant que le gouvernement syrien aurait voulu la commettre, il n'aurait certainement pas choisu un moment pareil!! 

Il est clair que la campagne de diabolisation lancée par les médias et les politiciens occidentaux contre les autorités syriennes n’attendaient que ce massacre, et ne voulaient surtout pas chercher à s’enquérir sur les faits.

Il est clair que cette campagne devait précéder et justifier une intervention militaire occidentale en Syrie  

Et d’en conclure qu’une horreur pareille n’aurait pu être réalisée par les rebelles syriens sans un feu vert de leurs alliés, régionaux et internationaux.

Une conclusion que corroborent le silence des dirigeants occidentaux face aux récentes conclusions de l’OPCW, et la non publication de cette dernière du rapport de la Ghouta.