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L’Otan refuse de s’impliquer dans la guerre secrète russo-turque

L’Otan refuse de s’impliquer dans la guerre secrète russo-turque

Elle va retirer son Patriot comme prévu.

Les ministres de la Défense des États membres de l’Otan, réunis à Bruxelles le 8 octobre 2015, ont approuvé le plan de Force d’intervention rapide et la création de deux nouveaux quartiers généraux en Hongrie et en Slovaquie.

Selon le site Voltaire.Net, ayant abordé la question des violations de l’espace aérien turc par la Russie dans le cadre de son opération contre les organisations terroristes en Syrie, l’Alliance a rejeté la demande turque de maintien des missiles Patriot.

Ces missiles anti-missiles avaient été déployés à la frontière turco-syrienne en 2013 alors que l’Alliance entendait empêcher l’Armée arabe syrienne de reprendre le contrôle du Nord de son pays.

Leur mission arrive toutefois à son terme en fin d'année, et les Etats-Unis sont en train de retirer les Patriot qu'ils avaient déployés. L'Allemagne a pour sa part prévenu qu'elle mettrait fin à sa participation en janvier 2016.

Jens Stoltenberg a souligné que ces batteries avaient pour objectif d'intercepter des bombardements sur la Turquie depuis la Syrie. "Ce que nous venons de voir est différent (...) Nous réévaluons constamment la situation sécuritaire et prendrons nos décisions en conséquence", a-t-il dit.

Concernant les "violations de l'espace aérien turc", déplorées par Ankara, Voltaire.net estime à la foi de nombreux experts occidentaux que l’Armée russe testait le temps de réaction de son homologue turc.

En réalité, la Russie mène la guerre contre l’Armée turque qui continue à encadrer des groupes terroristes sur le sol syrien et fournit un refuge et une assistance aux jihadistes qui fuient les bombardements russes.

Le Conseil de l’Atlantique-Nord s’est contenté de faire déclarer par son secrétaire général que ces violations de l’espace aérien étaient inacceptables et qu’il exprimait sa forte solidarité à la Turquie.

Or, selon l'agence iranienne Irib, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, s’est déclaré prêt, jeudi, à envoyer les forces terrestres de l’OTAN, pour défendre la Turquie.