26-04-2024 12:00 PM Jerusalem Timing

Les Palestiniens ne veulent plus d’Abbas

Les Palestiniens ne veulent plus d’Abbas

Ils veulent un retour à l’intifada armée

La popularité du président palestinien Mahmoud Abbas et du mouvement de libération Fatah chute précipitamment dans un contexte où les deux tiers de la population demandent sa résignation, et soutiennent ainsi le retour à l'Intifada armée.

D'après le dernier sondage d'opinion, effectué entre le 17 et 19 septembre 2015, 80% des Palestiniens sont d'avis que l'Autorité nationale palestinienne ne fait pas tout son possible pour protéger le peuple palestinien contre le terrorisme, un fléau de la Palestine, et refusent de faire confiance à l'Organisation de libération de la Palestine (Palestine Liberation Organization, PLO) et à son comité exécutif.

Ainsi, 65% des Palestiniens veulent voir le président Abbas démissionner, alors que 31% espèrent qu'il restera au pouvoir.

Pourtant, les deux tiers de la population estiment que la résignation de M. Abbas est impossible dans le contexte actuel. Seulement 23% des Palestiniens croient ce retrait possible dans un futur proche.

Si le président Abbas renonce à participer aux élections à venir, il sera probablement remplacé par Marwan Barghouti (avec 32% de popularité), Mohammad Dahlan (6%), Saeb Erikat (4%) où, s'agissant des candidats du Hamas, Ismail Haniyeh (19%) et Khalid Méchaal (6%), qui gagnent rapidement en popularité ces derniers temps.

Les résultats du sondage sont basés sur les opinions de 1.270 personnes interrogées, représentant 127 localités de la région.

Dans la période précédant le sondage, le président Abbas a décidé de poser sa démission et de convoquer une session du Conseil National Palestinien (CNP), qui a été par la suite ajourné de trois mois. Cette période a également connu des attentats terroristes dans le village de Duma qui ont fait trois morts.

De plus, on a assisté à un revirement sur la scène politique palestinienne, avec trois nouveaux ministres arrivés au pouvoir, une démarche qui a augmenté la brèche déjà existante entre les mouvements Hamas et Fatah.