16-04-2024 08:49 AM Jerusalem Timing

Syrie: Kerry "convaincu" que des pays de la région enverront des soldats au sol

Syrie: Kerry

Cette hypothèse devait être discutée à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est dit mercredi "convaincu" que des pays du Moyen-Orient enverront à l'avenir des soldats au sol en Syrie contre le groupe takfiriste Daesh, l'hypothèse devant être discutée à l'Assemblée générale de l'ONU fin septembre.

"Vous avez raison: il faudra qu'il y ait des gens au sol. Je suis convaincu qu'il y en aura au moment adéquat", a répondu le chef de la diplomatie américaine interrogé sur CNN sur l'envoi éventuel, sur le terrain en Syrie, de soldats de pays voisins, voire des Etats-Unis.

"Non (...) le président (Barack Obama) a dit de manière très claire que des troupes américaines ne font pas partie de l'équation. Et je ne crois pas qu'il ait le moindre projet de changer cela", a contesté John Kerry.

"Mais je sais que d'autres en parlent. Il y a des gens dans la région qui sont capables de faire cela", tout comme "les opposants syriens au régime en sont aussi capables", a ajouté le secrétaire d'Etat.

L'organisation takfiriste Daesh "est un groupe très dangereux et nous devons augmenter la pression sur eux", a-t-il encore reconnu.

"Nous discutons de moyens très précis de faire cela avec d'autres pays dans la région", a insisté le ministre américain, soulignant que ce sera "un sujet de discussion" au cours de l'Assemblée générale des Nations unies à New York à la fin du mois.

La guerre en Syrie fait l'objet depuis des semaines d'une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une solution politique après plus de quatre ans de conflit.

Les Etats-Unis, la Russie et l'Arabie saoudite multiplient ainsi les consultations et John Kerry a accueilli mercredi après-midi son homologue saoudien Adel al-Jubeir, à la veille de la première visite du roi Salmane à Washington, qui doit être reçu vendredi à la Maison Blanche.

Et, pour la première fois en deux ans, les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont Moscou, ont soutenu unanimement le 17 août une initiative visant à favoriser une sortie de crise politique. Téhéran a aussi bien accueilli ce plan de paix.

Avec AFP