20-04-2024 09:07 AM Jerusalem Timing

Les USA restent l’"ennemi numéro un" de l’Iran

Les USA restent l’

"Les Etats-Unis, et derrière eux Israël, sont à l’origine de tous les complots".

Les Etats-Unis restent l'"ennemi numéro un" de l'Iran malgré l'accord nucléaire, a déclaré mardi l'ayatollah Mohammad Yazdi, président de l'Assemblée des experts, une des plus puissantes institutions d'Iran, ont rapporté les médias iraniens, cités par l'AFP.

L'accord nucléaire conclu avec les P5+1 ne doit pas "changer notre politique étrangère, la République islamique d'Iran considère toujours les Etats-Unis comme l'ennemi numéro un", a déclaré l'ayatollah Yazdi dans son discours d'ouverture de la réunion annuelle de l'Assemblée des experts qui s'achève mercredi.

L'Assemblée des experts, composée de 86 religieux élus, est chargée de nommer le guide suprême d'Iran, surveiller son action et éventuellement le démettre.

M. Yazdi a ajouté que l'Iran ne permettra pas que les Etats-Unis "contrôlent de nouveau" l'économie du pays.

"Les Etats-Unis, et derrière eux Israël, sont à l’origine de tous les complots" et "ils mettent le Proche-Orient en feu pour protéger Israël", a déclaré M. Yazdi, citant la situation en Syrie, en Irak ou encore au Yémen.

Faisant écho aux déclarations de M. Yazdi, le chef des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari, a affirmé que les Etats-Unis demeuraient "toujours le grand Satan", a rapporté le site de l'armée d'élite iranienne, sepahnews.com.

"Il ne faut pas se laisser berner par les nouveaux slogans américains (...) car l'hostilité des Etats-Unis à l'égard du peuple iranien n'a non seulement pas diminué, mais elle a même augmenté (...) Ils utilisent d'autres méthodes", a déclaré M. Jaafari.

L'accord nucléaire conclu le 14 juillet avec les P 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), a relancé les relations politiques avec les pays européens avec la visite de plusieurs délégations de haut niveau à Téhéran.

Il n'est cependant pas question pour le moment d'une normalisation entre l'Iran et les Etats-Unis, qui ont rompu leurs relations en 1980 après la prise d’assaut de l’ambassade américaine considérée comme le nid d’espions par des étudiants iraniens.