80% de l’infrastructure d’al-Anbar a été détruite par Daech.

Les forces irakiennes conjointes, militaires et populaires, ont pris le contrôle total du sud Est de la ville de Ramadi après le contrôle des régions de Chiha, Salmane Khalaf, Dawiya, et Hamoud Aziz à Falloujah et Ramadi.

De violents affrontements opposent les forces irakiennes aux miliciens terroristes sur les deux axes de Ramadi et de Falloujah, et les soldats irakiens sont sur le point de libérer le passage stratégique de Kantara, qui constitue actuellement une voie de ravitaillement aux terroristes. 

Dans la région de Chiha, les forces irakiennes bombardent aux obus de mortier les lignes de défense de la milice terroriste Daech (EI) dans le but de resserrer l’étau sur les terroristes à Karma et Falloujah.

Des combattants des forces de la mobilisation populaire, la force paramilitaire qui participe aux combats contre les terroristes, rapportent au site de la chaine arabophone iranienne al-Alam que « les ennemis s’effondrent rapidement. Ils ne combattent pas, ils prennent simplement la fuite devant nous ».

Un autre combattant témoigne : « Notre victoire est une victoire divine contre les miliciens de Daech qui s’écroulent devant nos frappes, surtout lors des dernières batailles à Karma et Falloujah ».

D’après des renseignements militaires, les dirigeants terroristes de Daech, notamment les Arabes et les Occidentaux, ont commencé à effectuer des retraits de masse de Falloujah et du centre d’al-Anbar.   
 
80% de l’infrastructure d’al-Anbar détruits

Le président de la commission de construction au conseil d’al-Anbar Arkan Khalaf Tarmouz a déclaré que la milice terroriste Daech (EI) a détruit 80% de l’infrastructure de la province, et tenté de couper les artères principales de la ville, au service de ses projets « vils ».

S’exprimant au site Soumariya news, Tarmouz a dit : « Depuis l’invasion d’al-Anbar fin 2013 à ce jour, le groupe monstrueux Daech détruit toute l’infrastructure de la province », soulignant que « 80% de cette infrastructure a été détruite, dont les secteurs de l’électricité, de la santé, de l’eau, de l’éducation et des ponts ».

Selon lui, al-Anbar a besoin de grosses sommes d’argent pour reconstruire son infrastructure et les secteurs vitaux.

Le bureau du Premier ministre irakien Haydar Abadi avait signé le 30 juillet 2015 un mémorandum d’approbation pour une subvention financière américaine dans l’objectif de restaurer la stabilité dans les régions libérées. Selon lui, Washington commencera à payer un premier prix de 8.3 millions de dollars aux Nations Unies pour que cette instance dirige la mise en œuvre de projets de reconstruction.
 
 
Traduit du site Al-Alam