27-04-2024 06:19 AM Jerusalem Timing

La nouvelle banque de développement des BRICS ouvre ses opérations à Shanghai

La nouvelle banque de développement des BRICS ouvre ses opérations à Shanghai

Les pays-membres des BRICS représentent 40% de la population mondiale.

La nouvelle banque de développement fondée par les pays-membres des "BRICS" --Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud-- a ouvert ses opérations mardi dans la métropole chinoise de Shanghai, a annoncé l'agence Chine nouvelle.

La "Nouvelle banque de développement" --New Development Bank selon son sigle anglais-- est généralement perçue comme une alternative à la Banque mondiale (BM) et au Fonds monétaire international (FMI), deux institutions basées à Washington.

Son ouverture, annoncée par un bref communiqué, intervient deux semaines après un sommet des BRICS organisé en Russie, à Oufa, sous l'égide du président Vladimir Poutine.

Les pays-membres des BRICS, qui représentent 40% de la population mondiale, avaient décidé en 2013 de la fondation de cette nouvelle institution financière, dotée d'un capital estimé à 100 milliards de dollars.

Moscou, affecté par les sanctions occidentales, voit dans la banque et ses réserves de devises un recours contre les institutions financières mondiales comme le FMI et la BM, sous influence américaine.

Lors du sommet de Oufa, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait souligné que les BRICS "illustraient un nouveau système de relations internationales multipolaires" et démontraient l'influence croissante de "nouveaux centres de pouvoir".

Deuxième économie mondiale, la Chine a également présidé au lancement d'une autre institution financière multilatérale, la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII), dont le siège est à Pékin.

Dotée également d'un capital de 100 milliards de dollars, la BAII a été officiellement établie fin juin avec cinquante Etats fondateurs --dont une vingtaine de pays occidentaux tels que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.

La Chine en est le plus gros contributeur, avec 30% des parts.

Les Etats-Unis et le Japon n'y sont pas parties prenantes.

 

Avec AFP