28-03-2024 04:09 PM Jerusalem Timing

Hezbollah: La Syrie n’est plus en danger..

Hezbollah: La Syrie n’est plus en danger..

Le secrétaire adjoint général du Hezbollah, Cheikh Qassem a noté que "la présence de la résistance sur le terrain a permis au Hezbollah de jouir d’un certain statut influent"..

Le Secrétaire général adjoint du Hezbollah Cheikh Naim Qassem a affirmé que "le Hezbollah a  empêché le takfirisme de se répandre via  la porte syrienne et il a soutenu le régime dans sa résistance et sa lutte contre le terrorisme", soulignant que "la  résistance est puissante et autonome grace à ses capacités et toutes les options qu'elle a choisies, ont réussi voire elle a réalisé divers exploits sur le terrain".

Dans une interview exclusive avec la  Radio Nour, Cheikh Qassem a indiqué qu' "Israël est à la tête de nos priorités et les mouvements takfiristes sont en fait son  bras droit" ajoutant que "notre lutte contre les takfiristes faite partie  de notre projet de résistance contre Israël ".

Et de poursuivre : "Notre combat en Syrie protége le dos de la résistance au Liban et tout autant il protége le régime de la résistance qui nous a soutenu à tout moment,  telle est la réalité de notre lutte contre l'entité sioniste".

Cheikh Qassem a noté que "la présence de la résistance sur le terrain a permis au Hezbollah de jouir d'un certain statut influent et ce en raison des  défis que nous avons réussi à affronter ce qui nous a projeté au- devant de la scène régional"..

Et d'ajouter : "  nous influencons sur l'avenir de cette région à partir de notre combat contre Israël et aussi via notre politique de soutien à l'unité, autrement dit nous contribuons à offrir à notre Nation un atout de plus",  rejetant "la comparaison qui est faite entre le Hezbollah et Daech, Qassem souligne : " Daech veut occuper la région alors que le Hezbollah veut la libérer, et donc entre la libération et l'occupation il n'y a pas à comparer".

Interrogé concernant  sa récente visite à Qakamoun, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, il a répondu : "il s'agit d'une visite toute naturelle car il est normal de rendre visite aux  moujahidines et d'être parmi eux , il ne s'agissait pas d'une visite  publique mais privée sauf que quelq'un a pris une photo et l'a diffusée".

Cheikh Qassem a souligné que "les terroristes aujourd'hui à Ersal et à Zabadani sont pris au piège comme enfermés dans une cage, ils ne peuvent rien faire et nous avons réussi à paralyser leurs mouvements, ce qui est en soi une étape très importante et décisive."

Interrogé sur  l'après-Zabadani, il a répondu: "là où le danger se manifeste nous intervenons, en fait nous intervenons là où nous constatons qu'une menace peut changer  l'équation" , expliquant que "la Syrie n'est plus en danger , il n'est plus possible de renverser le régime.".