20-04-2024 06:00 AM Jerusalem Timing

Porochenko : criminel dans le Donbass, criminel en Côte d’Ivoire

Porochenko : criminel dans le Donbass, criminel en Côte d’Ivoire

Porochenko n’hésite pas à «investir » dans le massacre des Ivoiriens et dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire pour préserver son empire de chocolat

Le président ukrainien Piotr Porochenko est un criminel. Cela est bien connu. Le génocide engagé contre la population du Donbass a montré clairement son visage, ainsi que celui de ses maîtres étasuniens.
 
Mais il y a une face cachée de ce sinistre personnage que beaucoup ne connaissent pas. Le « roi du chocolat » est également responsable de génocide contre la population de Côte d’Ivoire.

Certains ignorent encore d’où vient la richesse du président actuel de l’Ukraine. Cet oligarque pro-occidental a fait sa fortune grâce au chocolat. Sa marque Roshen est de loin le plus gros producteur ukrainien de confiserie et fait partie du TOP 15 mondial (http://fr.wikipedia.org/wiki/Roshen).

Chose « incroyable », la marque du président pro-européen a renforcé de près de 10 fois ses positions sur le marché ukrainien depuis l’accès au pouvoir des putschistes à Kiev. Après tout, il faut « bien » utiliser sa position.

Les crimes de la junte kiévienne contre la population civile du Donbass sont aujourd’hui connus pratiquement de tous. Les partisans néofascistes de la junte le reconnaissent sans remords. Après tout, l’objectif est clair: éliminer tous ceux qui ne se soumettent pas au diktat pro-US.

Mais beaucoup d’Ivoiriens et plus généralement Africains seraient plus qu’intéressés d’apprendre que l’actuel président de l’Ukraine est responsable des crimes en masse contre la population ivoirienne, et du chaos qui s’est créé en Côte d’Ivoire depuis 2002.

En effet, Porochenko à l’instar de ses amis occidentaux, n’a jamais caché son aversion pour Laurent Gbagbo, dont les idées et objectifs ne pouvaient aucunement arranger les intérêts oligarchiques des premiers.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo était révolutionnaire. Il le reste toujours d’ailleurs bien qu’étant emprisonné dans l’injustice totale par la Cour pénale internationale (CPI).

Il voulait arracher la dignité pour son peuple, son pays et son continent. Il a dû en payer les frais de la plus dure des manières, dans la lignée des grands leaders d’Afrique: Lumumba, Sankara, Mandela, Kadhafi pour ne citer qu’eux. Les idées révolutionnaires du président Gbagbo concernaient bien évidemment aussi le secteur du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le leader absolu en termes de production: plus de 35% de la production mondiale des fèves de cacao. Plus d’un tiers de chance que les barres de chocolat que nous achetons dans les supermarchés aient été produites grâce aux fèves de Côte d’Ivoire.

La volonté de Gbagbo de diversifier les relations dans ce secteur clé de l’économie ivoirienne, notamment avec la Chine, et donner ainsi la possibilité à son pays, de loin le premier producteur mondial, d’en tirer plus profit, n’était aucunement du goût des principales sociétés occidentales du secteur, ni de Roshen de Porochenko…

On connait la suite: l’armée néocoloniale française a délogé par les armes le président légitime ivoirien du palais présidentiel en humiliant totalement l’indépendance et la souveraineté ivoirienne.

Mais derrière et bien avant l’humiliation ultime, il y avait ceux qui ont contribué à la création de la rébellion armée, et ce depuis 2002. On y retrouve les mêmes: la France (ou plutôt l’Elysée), les USA et… Piotr Porochenko, l’actuel président ukrainien qui ne pouvait lui aussi permettre que le principal producteur mondial de cacao échappe au contrôle de ses énormes intérêts financiers, d’autant plus liés directement à ce secteur.

Selon le média eurasien et panafricain EODE TV, qui enquête en permanence sur les réseaux occidentaux en Afrique et qui l’avait abordé depuis avril de l’année dernière, Porochenko n’hésitera donc pas à « investir » dans le massacre des Ivoiriens et dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire: participation au financement de la rébellion armée, guerre entre importateurs, après tout le sang des citoyens ivoiriens ne vaut rien pour les prédateurs assoiffés des énormes profits.

Et après cela, quelqu’un s’étonne-t-il encore du massacre massif contre la population de Novorossia, ayant refusé de se soumettre au diktat de Washington et de ses sous-traitants maïdanesques kiéviens?

Le fait est que tôt ou tard, ce sinistre personnage devra bien répondre de ses crimes devant une nouvelle justice internationale (certainement pas à la CPI puisque cette organisation s’est discréditée en tant qu’organe de justice). Et lorsque cela arrivera, en plus des habitants du Donbass, les citoyens de Côte d’Ivoire auront toute la légitimité de demander réparation audit criminel pour tous les crimes, massacres et chaos créés dans leur pays. Ce temps viendra, soyez-en sûrs. Et à chaque fois que vous reverrez encore son sourire hypocrite, ainsi que celui de ses « amis » de l’élite politique occidentale, repensez à toutes ces victimes ivoiriennes ayant pour seule faute le soutien à la dignité de leur nation.

Sputnik va obligatoirement revenir sur ce sujet, notamment à travers des témoignages et analyses d’experts. Les bourreaux doivent bien comprendre que l’impunité n’est pas éternelle.