20-04-2024 07:14 AM Jerusalem Timing

Il ne reste que "des résidus de terrorisme" en Algérie (ministre)

Il ne reste que

Vingt-cinq miliciens ont été tués depuis mardi, selon des sources officielles.

 Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a affirmé ce jeudi qu'il ne restait "que des résidus de terrorisme en Algérie", après l'élimination cette semaine de 25 miliciens armés à l'est d'Alger.

L'armée mène depuis mardi, dans une zone montagneuse à l'est d'Alger, une
opération déclenchée à la suite d'informations faisant état de la présence d'un
important groupe armé dans la région de Bouira, à environ 100 km à l'est
d'Alger, où opèrent des éléments de Jund al-Khilafa, la branche locale de l'EI
qui avait décapité en septembre un touriste français.

Vingt-cinq miliciens ont été tués depuis mardi, selon des sources
officielles. "Il ne reste que des résidus de terrorisme en Algérie", a déclaré
Lamamra cité par l'agence APS, ajoutant que ce genre d'opérations "exige la
mobilisation de forces spéciales".

La presse algérienne a fait état de la mort de plusieurs chefs radicaux dans l'opération mais il n'y a eu aucune confirmation officielle.  "Des experts de l'Institut de criminologie d'Alger sont en train de procéder à l'identification des radicaux tués, ce qui leur permettra de déterminer avec certitude leur appartenance: Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) ou Jund al-Khilafa", avait déclaré mercredi à l'AFP une source sécuritaire.

En septembre, des éléments de ce dernier groupe avaient enlevé puis
décapité un guide de haute montagne français en Kabylie, à l'est d'Alger. Ils
avaient indiqué agir en représailles à l'engagement de la France aux côtés des
Etats-Unis dans les frappes aériennes contre les terroristes de l'EI en Irak.

L'armée algérienne avait ensuite lancé une importante offensive dans des
zones du pays où étaient implantés Jund el-Khilafa et Aqmi.  Le chef de Jund el-Khilafa, Abdelmalek Gouri, avait été tué fin décembre par l'armée à l'est d'Alger.

Les violences impliquant des miliciens armés, qui ont ensanglanté
l'Algérie durant la guerre civile des années 1990, ont considérablement baissé
mais des groupes restent actifs notamment dans le centre-est du pays, où ils
s'en prennent généralement aux forces de sécurité.

   Avec cette opération, le nombre de miliciens armés tués depuis le début de
l'année par l'armée est de 59. Plus de 100 miliciens armés avaient été tués en
2014, selon l'armée.