Selon Bouroujerdi, les pourparlers pour la résolution de la crise yéménite ne peuvent se faire à Ryad

Durant sa visite à Damas, le président de la Commission des affaires étrangères du parlement iranien Alaeddine Boroujerdi a qualifié le roi saoudien Salmane Ben Abdel Aziz de « traitre de la nation musulmane », sur fond de l’offensive saoudienne contre le Yémen, selon le journal libanais assafir.

«Aucun musulman ne peut considérer le soi saoudien comme étant le serviteur des deux lieux saints sacrés de l’Islam. Depuis que l’Arabie saoudite fait partie de l’axe de ceux qui agressent et tuent la nation islamique et le monde arabe. De plus certains pays de la région sont devenus des exécutants des politiques des Etats-Unis et de l’entité sioniste », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse organisée jeudi, à l’issue de deux jours de visite en Syrie où il a rencontré le président syrien Bachar al-Assad et le ministre des Affaires étrangères Walid al-Mouallem.

Boroujerdi a évoqué « les crimes commis par le régime des Al-Saoud a l’encontre du peuple yéménite en tuant les démunis parmi les enfants  et les femmes avec des armements américains, et en utilisant les mêmes exactions et crimes commis par l’entité sioniste à l’encontre du peuple palestinien à Gaza ».

Selon lui, la solution de crise yéménite ne peut être que politique. « Mais ce compromis ne peut se cristalliser à Ryad car elle est la partie qui agresse », a-t-il toutefois précisé.

Concernant la Syrie, le parlementaire iranien a réitéré le soutien de son pays au gouvernement et au peuple syrien, assurant que « ce soutien est constant et stable ».

D’après lui, la décision américaine d’entrainer des rebelles est « une erreur stratégique ». « Il n’y a pas de bon terroristes et de mauvais terroristes », a-t-il indiqué.