25-04-2024 05:09 PM Jerusalem Timing

Découverte d’une usine d’armes dans la Békaa

Découverte d’une usine d’armes dans la Békaa

Une enquête est en cours pour connaitre les quantités d’explosifs produites et les destinataires.

Suite à une série d’arrestations contre des Syriens et des Libanais dans les villages de la Békaa de l’Ouest et du centre, des armes et des munitions ont été confisquées dans certains camps syriens dans la Békaa.

Samedi, l’armée libanaise a  saisi une usine pour la fabrication de charges explosives dans le village d’al-Marj, où des engrais chimiques sont recyclés pour les transformer en matières explosives.

Selon un communiqué de l’armée, « quatre Syriens ont été arrêtés, et une grande quantité de matières fabriquées et d’équipements utilisés ont été saisies ». L’armée mène une enquête pour connaitre les quantités fabriquées et leur destination.

Le journal libanais al-Akhbar a indiqué qu’un certain N.I. a loué un dépôt dans le village d’al-Marj, prétendant qu’il est originaire du village Nabi Chith dans la Békaa du Nord. Les portes de l’entrepôt sont toutefois restées fermées.

Après les perquisitions de l’armée, il s’est avéré que le nom de N.I. ne figure pas sur les registres du village Nabi Chith. Des sources d’al-Marj ont indiqué que « l’armée a saisi quatre camions d’engrais chimiques du dépôt ».

Pour sa part, une source sécuritaire a fait savoir que les enquêtes se poursuivent pour dévoiler les quantités fabriquées et les destinataires, avançant l’hypothèse que le groupe impliqué travaille pour le compte du groupe terroriste Daech (EI).


Nouhad Machnouk fustigé

Sur un autre plan, la campagne contre le ministre de l'intérieur libanais Nouhad al-Machnouk se poursuit de la part des proches des terroristes extrémiste prisonniers dans la prison de Roumieh.

Ces derniers se sont rendus auprès du mufti de la Békaa cheikh Khalil el-Mays pour réclamer  sa démission. Et cheikh Mays semble avoir adopté leur cause en demandant à l’Etat libanais de mettre un terme à la « tragédie des prisonniers islamistes ».

Toujours au sujet des prisonniers radicaux, un dirigeant éminent du front al-Nosra, Abou Mariya al-Qahtani, a imputé au gouvernement libanais la « responsabilité de ce qui se passe envers les prisonniers de Roumieh ».

Qahtani a mis en garde contre « un volcan sunnite » face à l’armée libanaise.


Source: Traduit du site al-Akhbar