20-04-2024 10:53 AM Jerusalem Timing

48 missiles de la France au Liban, pour combattre les terroristes!

48 missiles de la France au Liban, pour combattre les terroristes!

Les femmes des détenus radicaux à Roumieh ont exigé la démission du ministre de l’intérieur Nouhad Machnouk.

 

 

 

 

 

 

 

 

La France a livré lundi le premier lot d’armes à l’armée libanaise, en vertu d’un accord conclu entre l’Arabie Saoudite et la France, et estimé à trois milliards de dollars.

Au cours d’une cérémonie organisée à l’aéroport international de Beyrouth, le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian a déclaré que ce premier lot comprend 48 missiles Milan, ajoutant que le projet comprendra la livraison de dizaines de véhicules blindés et des canons d'artillerie de type Caesar. « Le deuxième lot d’armes arrivera le mois prochain, et la France déploiera 60 officiers français au Liban pour former l’armée libanaise », a-t-il dit.

Selon des sources du ministère français de la Défense, cette «transaction d'armes sera appliquée sur quatre ans, tandis que les opérations de formation dureront 7 ans, et la maintenance 10 ans ».

Le Drian a visité ensuite le chef du Parlement Nabih Berri et le bataillon de son pays travaillant dans la FINUL au Sud Liban. 

Manifestation des proches de détenus

Sur le plan sécuritaire, les prisonniers radicaux de Roumieh se sont soulevés la semaine dernière contre les autorités pénitentiaires, détenant pendant plusieurs heures des militaires des FSI, avant de les libérer.

Ce mardi, les femmes des  prisonniers ont manifesté devant le siège du ministère de l’intérieur à Beyrouth, demandant de s’enquérir sur la santé des prisonniers. 

Les participantes ont exigé la démission du ministre de l’intérieur Nouhad Machnouk s’il « ne met pas fin à l’injustice et n’assure pas les moindres besoins vitaux aux détenus ».

Suite à une réunion avec un conseiller de Machnouk, les manifestantes ont pu se rendre à la prison, et elles ont reçu une promesse d’assurer les droits des prisonniers en 15 jours au maximum.

 

Aveux du ministre Samaha

A l'ouverture de son procès devant le tribunal militaire de Beyrouth, l’ancien ministre libanais Michel Samaha a admis avoir effectivement transporté des explosifs de la Syrie à bord de sa voiture, pour les transmettre à l’informateur libanais Milad Kfouri.

« Oui, je suis coupable, ma faute est très grave. Je ne me pardonne pas pour m’avoir été entrainé dans cette affaire après trois mois de pressions permanentes», a-t-il reconnu.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles il a été choisi pour transporter les explosifs, Samaha a répondu que les responsables de cette opération cherchaient à nuire à « la Syrie, à la résistance et à mon rôle ».

Il a accusé Kfouri d’être l’instigateur de toute cette opération : « Il est un agent, non pas un informateur. Il était bien entrainé à me convaincre et je suis tombé dans le piège. J’ai été entrainé par un certain service sécuritaire qui m’a tendu un piège de renseignements et chargé Kfouri pour me duper avec professionnalisme ».

Samaha a entre autre présenté des excuses auprès du député Khaled Daher et du mufti du nord Liban Malek Chaar pour avoir projeté de les viser.

Source: Assafir