19-04-2024 06:47 AM Jerusalem Timing

Le Congrès demande à rencontrer Clinton sur ses courriels

Le Congrès demande à rencontrer Clinton sur ses courriels

Hillary Clinton a refusé de faire examiner son serveur par l’inspecteur général du département d’État.

La commission d’enquête de la Chambre des représentants sur les attaques de Benghazi, dirigée par les républicains, a invité mardi Hillary Clinton à venir s’expliquer d’ici le 1er mai sur son utilisation exclusive d’une messagerie privée lorsqu’elle était secrétaire d’État.

Hillary Clinton, qui pourrait annoncer prochainement sa candidature à la Maison-Blanche, est convoquée pour un « entretien » qui ne semble pas devoir être public, mais qui sera retranscrit, a écrit le républicain Trey Gowdy, président de la commission Benghazi, dans une lettre à l’avocat d’Hillary Clinton, David Kendall.
« Nous continuons de penser que l’arrangement de Mme Clinton avec elle-même sur ses courriels est hautement inhabituel, voire sans précédent », écrit le républicain.

  « Une fois que nous aurons l’assurance raisonnable que tous les documents gardés et contrôlés par la secrétaire et liés à ce qui s’est passé avant, pendant et après les attaques de Benghazi ont été donnés à la commission, nous serons en position de planifier sa venue à une audition publique », a ajouté Trey Gowdy.
 
Interrogé, le porte-parole d’Hillary Clinton n’a pas confirmé si elle accepterait le format d’un « entretien transcrit ».
  « La secrétaire Clinton a déjà dit à la commission il y a plusieurs mois qu’elle était prête à participer à une audition publique », a écrit Nick Merrill.
  « Le fait que cela ne se soit pas produit est de leur propre fait. Que les choses soient claires, elle reste prête à participer à une audition ouverte au public américain », a-t-il poursuivi.
 
Courriel privé
 
Hillary Clinton a reconnu avoir utilisé une seule adresse, hdr22@clintonemail.com, gérée par un serveur privé, lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine de janvier 2009 au 1er février 2013.

  Elle a confirmé vendredi que tous les messages reçus ou envoyés durant cette période avaient été soit transférés en décembre au département d’État pour archivage (environ 30 000), soit effacés lorsqu’ils étaient d’ordre personnel (près de 32 000).

Hillary Clinton a également refusé de faire examiner son serveur par l’inspecteur général du département d’État, comme le réclamaient les républicains qui soupçonnent que certains des messages effacés aient été d’ordre professionnel.
  Son avocat a expliqué qu’Hillary Clinton avait déjà remis au gouvernement tout message potentiellement intéressant pour la commission Benghazi. Environ 300 de ces messages ont d’ailleurs été donnés par le département d’État à la commission en février.
 

La commission enquête sur les attaques contre la mission diplomatique de Benghazi, en Libye, en septembre 2012 dans lesquelles quatre Américains ont été tués, dont l’ambassadeur en Libye.
 
Hillary Clinton a déjà témoigné au Congrès sur Benghazi en janvier 2013.