En ce qui concerne l’appel du chef de la diplomatie américaine John Kerry au dialogue , le président a assuré qu’"il faut attendre les actes pour décider"

  Le président Bachar al-Assad a affirmé que c'est au peuple syrien de décider si le président reste ou part, et personne d'autre.

Dans une déclaration accordée exclusivement à la télévision iranienne, à l'issue d'une rencontre à Damas avec le ministre iranien de l’économie et des finances, Ali Tayebnia, Assad répondait à une question sur les changement de position de pays hostiles, qui disaient dans le passé qu'aucune solution n'était possible, tant qu'Assad restait au pouvoir et en appelle aujourd'hui qu'aucune solution n'est possible sans lui.

" Quoiqu'ils disent, que le président reste ou pas, ceci revient au peuple syrien seulement, raison pour laquelle tout ce qui a été dit à ce sujet depuis le début de la crise, depuis quatre ans,  ne nous concernait en rien", a-t-il poursuivi.

Et d'assurer:  « tout ce qui vient d'en dehors de nos frontières ne sont que  des propos et des bulles  qui finissent par disparaitre. Ce qui importe, c’est ce que le peuple décide » .


En ce qui concerne l’appel au dialogue lancé par le chef de la diplomatie américaine John Kerry , le chef de l'Etat syrien a assuré qu’"il faut attendre les actes pour décider".

« Tout changement international qui entre dans ce cadre est positif, mais ce changement commence par l’arrêt du soutien politique accordé aux terroristes, l’arrêt du financement et de l’envoi des armes et par l’exercice de pressions sur les pays européens qui fournissent le soutien logistique et financier aux terroristes, à ce moment-là on peut dire que ce changement est réel », a conclu le président Assad.


Il a affirmé que l’agression contre la Syrie a ciblé aussi le domaine économique  via l’embargo imposé au peuple syrien, assurant dans ce sens que le soutien apporté par des pays amis, dont en particulier l’Iran, avait un grand effet sur le renforcement de la persévérance du peuple syrien.

Au cours de sa rencontre avec le ministre iranien, le président al-Assad a mis l'accent sur l’importance de la poursuite des relations économiques stratégiques entre les deux pays et la nécessité de mettre au point une structure et des mécanismes pratiques de la coopération économique bilatérale.

Pour sa part, le ministre iranien a fait valoir les liens unissant les deux pays dans tous les domaines, exprimant la disposition de son pays à fournir ses expériences dans les domaines du développement, de la technologie et du génie à la Syrie.

Il a indiqué que son pays voit nécessaire de soutenir la Syrie car elle était et restera la partie primordiale dans l’affrontement des projets sionistes dans la région et un facteur essentiel pour le retour de la sécurité et la stabilité.