Le Khorassane voudrait frapper au Liban: Nabih Berri et des députés du courant du Futur.

La « générosité» des américains à l’encontre du Liban, en vieux équipements militaires  continue de surprendre, au moment où les armes françaises payées en principe par le don saoudien de 3 milliards de dollars tardent à venir et les bruits courent sur les intentions françaises si ce n’est saoudiennes.

Avec pour motif de vouloir aider le Liban dans sa lutte contre le terrorisme, ils pourraient très bien lui livrer 5  avions de combat de type F-5 dans les 4 ou 5 mois prochains. L’information a été indiquée dans le journal libanais an-Nahar, dans une formule conditionnelle.

Ces vieux appareils de 1.400 à 1.700km  de vitesse, pouvant transporter 4 missiles air-air et 2 missiles air-sol ainsi qu’un bombardier de 20 mm de calibre ont été fabriquées dans les années 50. Ils forment l’essentiel de l’arsenal aérien des armées de la région : 110 en Arabie saoudite, 200 en Turquie... certains pays ont commencé à y renoncer : la Tunisie, la Jordanie le Maroc et le Bahreïn..

D’autres appareils de type Sisna Caravane , ainsi que des radeaux figurent aussi sur la liste des équipements américains à fournir prochainement au pays des cèdres.

Et ce n’est certainement pas sans un feu vert américain que la Jordanie aussi fait preuve de générosité. Depuis quelques semaines, elle a offert à l’armée libanaise quelques 12 pièces d’artilleries  : des M109 mobiles de 155 mm de calibre qui sont facilement déplaçables sur le terrain de la bataille. 24 autres spécimens de cet armement devraient aussi parvenir au Liban les semaines prochaines.

Le Khorassan au Liban

L’envoi de cet arsenal intervient à un moment où  il est question de nouvelles menaces qui pèsent sur le Liban

Elles sont proférées par un mouvement très peu connu, al-Khorassane.

Ses cibles seraient entre autre le chef du Parlement Nabih Berri. Mais aussi des députés du courant du Futur, mal vu, pour avoir entamé le dialogue avec le Hezbollah.

Et le but serait d'exacerber davantage la sédition communautaire au Liban et  dans la région, selon le journal libanais as-Safir.

Ce sont les Américains qui ont été les premiers à révéler l’existence que personne ne connaissait auparavant, et ce par la voix de James Clapper le directeur de la CIA,  au moment où ils préparaient de bombarder les positions de Daesh (Etat Islamique-EI) en Irak et au nord de la Syrie dans le cadre de la coalition internationale qu’ils ont mis sur pied.

Au début des frappes de la Coalition, celle-ci a déclaré avoir bombardé ses positions en Syrie. Par la suite, il n'a plus été question de ce groupuscule.

Toujour selon des sources américaines, il est présenté comme le noyau d’Al-Qaïda, l’un des plus proches de Daesh,  et compte un nombre très restreint de membres, entre 10 et 50. Inscrits sur les listes terroristes, des experts ou d'importants chefs tous seraient originaires de la région de Khorassane, à cheval entre le Pakistan et l’Afghanistan.