20-04-2024 06:07 AM Jerusalem Timing

"Israël" enterre ses soldats

"Israël" craint une riposte de l’Iran

"Israël" enterrait jeudi dans la douleur les deux soldats tués la veille dans une attaque qui a prouvé une nouvelle fois que c’est le Hezbollah qui possède la force de dissuasion sur le terrain et non pas le contraire.

Des centaines de personnes, parmi lesquelles des dizaines de soldats au béret violet de la brigade Givati, ont assisté avec les proches sanglotant à l'enterrement du capitaine Yochai Kalangel, 25 ans, au cimetière militaire du mont Herzl à Jérusalem occupé.

Le capitaine Kalangel, promu au rang de major à titre posthume, a été tué mercredi avec un camarade par des missiles antichars contre un convoi de la brigade Givati près de Ghajar, dans le secteur occupé des Fermes libanaises de Chebaa. Sept autres soldats seraient blessés, selon la version de l’occupation.

Le sergent Dor Chaim Nini, 20 ans, promu sergent-chef, devait lui être inhumé dans l'après-midi à Shtulim, près d'Ashdod.

Le convoi israélien a été pris sous le feu d'au moins cinq missiles antichars, selon la presse israélienne.

Le calme est revenu jeudi le long de la frontière en état d'alerte.

Côté israélien, les agriculteurs s'occupaient de leurs vergers de pommiers au plus près de la barrière frontalière, a constaté un photographe de l'AFP.

L'armée maintenait ses canons sur leurs positions, mais sa présence était moins visible que la veille. Les écoles ont rouvert, comme la station de ski du mont Hermon. 

Côté libanais, la situation était également calme, selon des journalistes.

Notre correspondant au sud Liban a fait état de survols de drones israéliens au-dessus du sud du Liban et de la région de la Bekaa (est).

"Israël" craint une riposte de l’Iran

Selon les analystes, « Israël » n’est pas prêt à entrer dans une confrontation avec le Hezbollah, étant donné "les dégâts énormes que cela provoquerait: le Hezbollah dispose de 100.000 roquettes", bien plus que n'en avait le Hamas avant la guerre de 2014.  

"Les risques (d'escalade) avec le Liban sont très minces, pour ainsi dire inexistants", a dit à l'AFP Yaakov Amidror, ancien conseiller à la sécurité nationale sous M. Netanyahu.

"Aucune des deux parties n'a intérêt à une opération majeure". "Tout ce qui vient d'Iran passe par la Syrie", à commencer sans doute par les missiles qui ont servi mercredi, dit-il.

« Israël » craint également une riposte de la part d’Iran, rapportent les médias israéliens. Téhéran n'a pas encore annoncé que les pendules ont été remises à l'heure pour ce qui concerne le raid meurtrier du Golan qui a couté la vie à un de ses colonels. Par conséquent, « Israël » peut supposer que les Iraniens sont encore en train de préparer leur revanche.