27-04-2024 02:22 AM Jerusalem Timing

Hans Blix critique les mensonges proférés par l’AIEA contre l’Iran

Hans Blix critique les mensonges proférés par l’AIEA contre l’Iran

Avec Amano, l’AIEA n’a pas terminé de harceler l’Iran et a créé un nouveau sujet de controverse au sujet de son nucléaire

L’attitude de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA)  vis-à-vis du programme nucléaire de l’Iran soulève de nombreuses critiques. Dont celle de son ancien directeur général, Hans Blix, qui s'est rendu célèbre par ses inspections en Irak , et pour avoir nié la présence d'armes de destructions massives dans ce pays, et ce à la veille de son invasion.

«Je suis étonné des déclarations de Yukiya Amano, comme quoi l’Iran mènerait encore des activités secrètes», a déclaré Blix, l’ancien Directeur général de l'Agence internationale de l'Energie atomique, de 1981 à décembre 1997, lors d’un entretien accordé à Gareth Porter, journaliste et auteur du livre «Crise factice».

«L’observateur nucléaire des Nations Unies ne doit pas accuser l’Iran,  en se référant à des informations non-confirmées», a ajouté Blix, en critiquant le comportement d’Yukiya Amano, le Directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique(AIEA).

Dans son dernier rapport, sur les activités nucléaires iraniennes, diffusé ces derniers jours de la fin d’année 2014, l’Agence a affirmé que la République islamique d’Iran a respecté ses engagements, conformément à l’accord de Genève. Cependant, Amano a répété dans son rapport ses allégations infondées,  comme quoi il serait possible que le programme nucléaire de l’Iran ait dévié vers des visées militaires.

Critiquant  la répétition de telles allégations, Hans Blix a fait remarquer: "Ce qui m’inquiète,  c’est que de telles accusations fournies à l’Agence, par des services de renseignement étrangers, servent de prétexte aux  gouvernements qui cherchent à présenter l’Iran comme un contrevenant".

Mais pourquoi l’AIEA, une instance qui doit opérer indépendamment pour rester fiable, se laisse manipuler comme un pion dans ce jeu politique ?

Ces accusations sont utilisées par Amano, comme une tactique consistant à exercer une pression politique contre l’Iran, alors que différentes sources ont remis en cause la nature de ces documents,  d’autant plus qu’avant Amano, Mohamed el-Baradeï, l’ancien Directeur de l’Agence, s’était abstenu d’insérer ces documents, dans les rapports de  l’AIEA. 

Depuis sa désignation à ce poste en 2011, grâce au soutien au lobbying au sein des Nations Unies,  Amano a ajouté au diapason des prises de position des Etats-Unis, une nouvelle partie intitulée «dimension militaire éventuelle».

Actuellement, une nouvelle allégation sur l’existence d’installations cachées à Marivan dans l’Ouest de l’Iran est promue comme nouveau sujet de controverse pour l’Agence.

Se basant dans son rapport sur des  informations fournies, prétendument,  par un membre de l’AIEA, l’Agence a prétendu que l’Iran effectue de vastes essais nucléaires, à Marivan, et qui pourraient aboutir au développement d’une bombe nucléaire.

Tout de suite après la diffusion de cette allégation, lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, Reza Najafi, le représentant iranien auprès de  cette instance a fait part de la disponibilité totale de l’Iran à donner accès à ce prétendu site.

Sources : Lobelog ; traduit par Irib