20-04-2024 12:37 AM Jerusalem Timing

Daesh et al-Nosra décident de "libérer" Baalbek du Hezbollah!

Daesh et al-Nosra décident de

Les menaces d’exécuter de nouveaux militaires libanais se multiplient.



Les deux groupes terroristes, le front al-Nosra et Daesh (Etat islamique) ont décidé de former un commandement conjoint pour libérer les régions du Qalamoun, de Qousseir et… Baalbek !

Des sources proches de Daesh et d’al-Nosra citées par le site Janoubiya ont indiqué que les deux parties sont convenues de coordonner ensemble pour occuper la ville de Baalbek afin de la « libérer du Hezbollah ».

De même source on indique que Daesh n’aurait pas l’intention de contrôler la région, pour ne pas devenir une cible facile aux frappes de la coalition internationale.  

Ainsi, la région d’Aarsal sera sous la direction du front al-Nosra selon ledit accord, et ce groupe terroriste a averti les habitants de Baalbek et du Hermel d’un hiver sombre.

Menaces de tuer de nouveaux soldats

La crise des militaires libanais enlevés par les groupes terroristes à Aarsal occupe toujours la Une de la scène politique et sécuritaire au Liban, sur fond de données imprécises dans le dossier des négociations et des pressions morales exercées par les terroristes sur les parents des soldats.

Ces parents ont incendié des pneus à la place de Riyad el-Solh dans la capitale Beyrouth après des menaces des groupes al-Nosra et Daesh d’exécuter deux nouveaux militaires.

Des sources proches de Daesh ont souligné au journal libanais al-Akhbar que ce groupe extrémiste a baissé le plafond de ses conditions. Il a réclamé la libération de trois prisonniers de Roumieh en échange de chaque militaire enlevé, alors qu’il avait exigé la relaxation de 20 prisonniers radicaux contre chaque soldat.

Cheikh el-Masri, médiateur ou non ?

Pendant ce temps, l’agence de presse turque Anatolie a rapporté d’un dirigeant du front al-nosra le démenti de l’information selon laquelle le prédicateur Wissam el-Masri a été mandaté pour négocier avec le groupe afin de libérer les militaires en échange de détenus.         

Mais cheikh  el-Masri a assuré le contraire, révélant que le front lui a fixé une semaine pour recevoir le feu vert du gouvernement libanais, qui a fait preuve de laxisme.

El-Masri a souligné avoir demandé l’autorisation des services sécuritaires pour aller au jurd afin de rencontrer les miliciens, mais il n’a pas encore reçu le feu vert.  

Arrestation d’un terroriste

Entretemps, les services de sécurité ont réussi à arrêter le Syrien Salah Mohamma el-Dik dans la Békaa du nord. Au cours des interrogatoires il a reconnu qu’il appartient au front al-nosra et qu’il a combattu contre l’armée libanaise à Aarsal.

Source: alhadathnews