19-03-2024 06:13 AM Jerusalem Timing

Le «barbe rousse terrible» de Daesh a été entainé par les Etats-Unis

Le «barbe rousse terrible» de Daesh a été entainé par les Etats-Unis

C’est un ancien membre des renseignements géorgien...Il serait "une figure de proue" de son frère, le véritable commandant de la milice tchétchène de l’EI?

Révélations époustouflantes sur le terrible mais très visible « barbe rousse » de Daesh :
Abou Omar le Tchétchène, le chef militaire de la milice takfiriste de l’Etat islamique, celle pour laquelle les Américains ont mis sur pied toute une coalition pour la combattre,  a été entrainé dans les services de renseignements américains.

De plus il ne serait pas la grosse tête de la milice des tchétchènes de Daesh, mais son frère ainé, qui lui est par contre invisible.

C’est l’édition électronique du journal américain Daily Beast qui l’affirme, en révélant  un tas d’informations , via son correspondant qui s’est rendu sur place, en Géorgie, (oui en Géorgie) et en Tchétchénie pour s’enquérir sur cet homme présenté par les medias comme étant l’un des dirigeants les plus importants de l’Etat islamique et comme le commandant de la milice tchétchène qui opère en Syrie, la Brigade des Mouhajirine et Ansar (photo en haut à droite).

Il dit avoir recueilli les informations concernant cet Abou Omar en interrogeant son père, Temour Batirachvelli, un géorgien chrétien qui vit dans une extrême pauvreté dans un village en Géorgie, Birkiani. C’est la mère d’Abou Omar qui est musulmane.

 

Le cerveau n'est pas Abou Omar

Or pour ce père, nul doute que le cerveau de la milice tchétchène  de Daesh n’est pas Abou Omar, du véritable prénom Tarkhan, mais son frère aîné, Tamaz, celui qui a combattu en Tchétchénie.  

Concernant Tarkhan, âgé aujourd’hui de 27 ans, son père assure aussi qu’il a travaillé un certain temps avec les unités d’élites des services de renseignements géorgiens, les Spetsnaz. Avant de les quitter après avoir contracté la tuberculose.

Auparavant, il avait surtout travaillé  au service des opérations spéciales du ministère de l’intérieur géorgien, connu sous l’appellation KUD (ou Kudi) et pour ses méthodes brutales, et officiellement appelé le département de la sécurité constitutionnelle.     

Toujours selon le Daily Beast , c’est après avoir adhéré en 2006 à l’armée géorgienne, dont l’entrainement militaire est supervisé par les Etats-Unis que Tarkhan  a été désigné pour rallier les rangs des Spetsnaz qui venaient d’être créés. On lui a confié alors la mission de surveiller et d’explorer les chars russes en 2008 durant la guerre qui éclaté cette année-là.

Or, selon le père, Tarkhan, alias Abou Omar "n’est rien" par rapport à Tamaz «son professeur, ..., l'acteur principal,... le mentor ». C’est Tamaz qui s’est rallié aux combats des séparatistes de Grozny en Tchétchénie dans les années 90 du siècle dernier, et qui a emmené toute sa famille en Syrie lors de l’éclatement de la crise syrienne. «  Il n’apparait jamais... c’est lui le cerveau de tous les éléments tchétchènes qui ont rejoint les rangs de Daesh en Irak et en Syrie et ne porte jamais de treillis militaire dans ses déplacements », précise-t-il.

 

Beaucoup trop visible

Selon le journal, le trop visible « jihadiste à la barbe rousse, l'un des terroristes les plus recherchés de la planète, pourrait bien être une figure de proue de son frère aîné, le cerveau derrière les agents tchétchènes qui exécutent les offensives de Daesh en Syrie et en Irak ».

Si cela est vrai, continue le journal électronique, cela explique pourquoi, contrairement aux autres hauts commandants de Daesh, Tarkhan se laisse photographier amplement. Ils créent l'illusion qu'il est le "tête du serpent,  alors que le véritable architecte de l'opération de Syrie ISIS, Tamaz Batirashvili, reste dans l'ombre ».

A la foi d’un local de Pankisi, les deux hommes se ressemblent beaucoup...

Le journal assure aussi que les allégations du père Temour sur le travail de ses deux fils avec les services de renseignements ont été confirmées par un responsable militaire géorgien sous couvert de l’anonymat.

«  L'importance de Tamaz est non seulement le fruit de l'imagination du vieil homme. Célèbre pour ses prouesses militaires, l'importance de l’intelligence de l'aîné géorgien a également été confirmée par un ancien responsable militaire géorgien, qui a parlé à condition qu'il ne soit pas identifié. Il y avait des hommes beaucoup plus professionnels et expérimentés dans le groupe de la vallée de Pankisi qui a travaillé avec l'agence d'espionnage géorgien. "Tarkhan était le seul novice», dit cette source. "Nous ne l’avons recruté que parce que nous étions intéressés par son frère, Tamaz et ses compagnons, qui étaient« vrais loups, des soldats expérimentés, et d’anciens combattants des guerres de Tchétchénie. Nous avons eu certains intérêts à leur égard », écrit le journal selon lequel la Géorgie est soupçonnée d’avoir voulu recruter ces jihadistes pour faire face aux troupes russes.


Seda, la femme des takfiristes

Quant à l’épouse actuelle de Tarkhane, Seda Dudurkaeva, et qui se fait actuellement Aïcha, elle n’est autre que la fille de l’ancien ministre dans le gouvernement tchétchène Asu Dudurkaeva qui a été démis de ses fonctions pour des raisons sécuritaires par le président Ramzan Kadyrov, proche du président russe Valdimir Poutine.

Seda étant très proches des milieux wahhabites fanatiques.
 

Avant de devenir la femme d’Abou Omar, elle était l’épouse de son compagnon de route et  son traducteur, Hamzat Borchashvili, du nom de guerre Abou Abdallah, avant qu’il ne soit tué. Le journal raconte le parcours de ce jihadiste takfiriste, et celle de son frère Khaled, via le témoignage de leur mère.

Elle rapporte entre autre que c’est en Autriche que ses deux fils ont été initiés au fanatisme wahhabite !