25-04-2024 11:04 AM Jerusalem Timing

Maroc: 2 Français et un Algérien qui voulaient rallier Daesh arrêtés

Maroc: 2 Français et un Algérien qui voulaient rallier Daesh arrêtés

Rabat n’a pas masqué ces derniers mois son inquiétude face à l’enrôlement de plus de 2.000 Marocains dans des groupes takfiristes, dont Daesh.

Trois hommes, un Français, un Franco-marocain et un Algérien, qui s'apprêtaient à rejoindre le groupe takfiriste Daesh (EI) ont été interpellés par les autorités marocaines, a annoncé un communiqué du ministère de l'Intérieur, cité par l'agence MAP.

Un ressortissant français et un Marocain "naturalisé français" ont été arrêtés lundi à Kénitra (nord), alors qu'ils "s'affairaient pour rallier les rangs de l'entité terroriste dite Daesh", selon la même source.

Les deux hommes, désignés uniquement par leurs initiales dans le communiqué, sont "impliqués dans l'activisme" pour la guerre takfiriste, à travers la "traduction et la diffusion" de communiqués et d'enregistrements vidéo faisant "l'apologie des actes terroristes" de Daesh, d'après MAP.

Un "extrémiste d'origine algérienne" qui séjournait illégalement au Maroc, a également été interpellé lundi à Fès (nord), alors qu'il "projetait de rejoindre son épouse", une Marocaine ayant déjà rallié l'EI, poursuit l'agence.

Les trois personnes interpellées seront déférées devant la justice dès la fin des enquêtes.

Le Maroc a annoncé de multiples opérations contre des "cellules terroristes" au cours des derniers mois. Mi-octobre, un Marocain résidant en France a été arrêté à l'aéroport de Casablanca en compagnie de ses filles âgées de deux et quatre ans, alors qu'il s'apprêtait à embarquer à destination de la Turquie, dans le but de rejoindre Daesh, selon le ministère de l'Intérieur.

Le Maroc a par ailleurs annoncé samedi la mise en oeuvre d'un nouveau dispositif de sécurité, baptisé "Hadar", "pour lutter contre les différentes menaces qui guettent le royaume", et renforcer "la protection des citoyens et des visiteurs étrangers", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Le texte ne mentionne pas les "menaces" visées, mais Rabat n'a pas masqué ces derniers mois son inquiétude face à l'enrôlement de plus de 2.000 Marocains --en comptant les binationaux-- dans des groupes takfiristes, dont Daesh.