25-04-2024 10:07 AM Jerusalem Timing

Kobané: une cargaison larguée par la coalition tombée chez Daesh

Kobané: une cargaison larguée par la coalition tombée chez Daesh

Les combattants kurdes n’ont pas encore passé la frontière pour aller en Syrie, affirme Ankara.

Au moins une cargaison larguée par des avions américains pour les combattants kurdes à la lisière de Kobané est en fait tombée dans un secteur contrôlé par le Daesh (EI), selon une ONG.

"Une cargaison parachutée a été prise par Daesh et il y a des rapports contradictoires sur une seconde. Selon une source elle est aussi aux mains des takfiristes tandis que selon une autre source, elle a été détruite par la coalition", affirme l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une organisation pro-rebelle basé à Londres (OSDH).

Dans une vidéo, postée sur internet et intitulée "armes et munitions jetées par les avions américains et tombées dans une région contrôlée par l'EI à Kobané", un homme masqué et portant une kalachnikov, marche près de cartons reliés à un parachute. "Ce sont les aides américaines jetées aux infidèles", dit-il, avant d'ouvrir l'un d'eux renfermant des roquettes et des grenades.

Les combattants kurdes n'ont pas encore passé la frontière

Pour sa part, la Turquie a indiqué mardi que les combattants kurdes irakiens n'avaient pas encore passé la frontière pour entrer en Syrie à partir de son territoire, après avoir annoncé la veille qu'elle autorisait leur transit pour aller défendre la ville de Kobané (nord de la Syrie).

"Les peshmergas doivent encore franchir (la frontière) entre la Turquie et Kobané, et cette question doit encore être discutée", a déclaré à la chaîne de télévision NTV le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu sans fournir d'autres précisions.

La Turquie a annoncé lundi qu'elle autorisait des renforts de combattants "peshmergas" à rejoindre, via son territoire, la ville kurde syrienne de Kobané assiégée par Daesh.

"Nous aidons les forces des +peshmergas kurdes+ à franchir la frontière pour aller à Kobané (...) nous n'avons jamais voulu que Kobané tombe", avait alors déclaré le ministre devant la presse.