28-03-2024 09:44 PM Jerusalem Timing

Le prince du Qatar réclame des frappes contre le pouvoir en Syrie

Le prince du Qatar réclame des frappes contre le pouvoir en Syrie

"Tout ce qui se passe est dû au pouvoir en Syrie", dit Tamim.

Le prince du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a considéré que la bataille commandée par les Etats-Unis contre Daesh ne réussira pas si le président syrien Bachar el-Assad reste au pouvoir, refusant de placer tous les groupes islamistes dans le sac du terrorisme. 
Dans une interview à la chaine de télévision américaine CNN, Tamim a dit : « Oui, nous devons faire face au terrorisme, mais je pense que la cause principale de tout ce qui se passe est le régime en Syrie. Ce régime doit être puni ». 
Il a ajouté : « Si nous pensons que nous allons nous débarrasser des mouvements terroristes et laisser ces régimes, surtout le régime syrien, tous ces mouvements terroristes reviendront de nouveau ». 
Tamim a démenti que le Qatar finance les groupes radicaux, assurant son engagement dans la coalition internationale qui mène des frappes aériennes contre Daesh. 
« Nous ne finançons par les extrémistes. Si vous parlez de certains groupes en Syrie et en Irak, nous les considérons tous des organisations terroristes », a-t-il dit, refusons que tous les groupes « islamistes » soient considérés comme terroristes, en allusion aux Frères musulmans et au Hamas. 
« Il sera erroné de dire que tous les groupes islamistes sont extrémistes », a ajouté le prince du Qatar. Contrairement à l’Arabie Saoudite, la Jordanie, Bahrein et les Emirats, le Qatar garde en secret sa participation aux raids aériens sur la Syrie alors que la plus grande base militaire américaine se trouve sur son sol. 
Selon lui, « nos amis américains nous ont demandé s’il est possible de rejoindre la coalition et c’est ce que nous l’avons fait ».
Il a fixé les objectifs du Qatar au moyen et long terme : « se débarrasser des groupes terroristes » en Syrie. Mais « l’objectif à long terme doit être celui d’attaquer le régime syrien. Tout ce qui se passe est dû au régime syrien, et nous devons le punir ». 
 
Source:assafir