25-04-2024 08:50 PM Jerusalem Timing

Le président syrien refuse de parler au chef de l’ONU Ban Ki-moon

Le président syrien refuse de parler au chef de l’ONU Ban Ki-moon

Pas de vote en vue sur une résolution de condamnation de l’ONU.

Le président syrien Bachar al-Assad refuse de répondre aux appels téléphoniques du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a indiqué vendredi le porte-parole des Nations unies.


M. Ban a essayé d'appeler M. Assad jeudi mais s'est vu répondre que le dirigeant syrien n'était "pas disponible", a expliqué Martin Nesirky aux journalistes.


Le chef de l'ONU a eu trois échanges téléphoniques avec Bachar al-Assad depuis le début des manifestations en mars en Syrie.


Le mois dernier, M. Ban avait indiqué que M. Assad s'était plaint auprès de lui: "Pourquoi continuez-vous de me téléphoner ?".


S'agissant de la violence dans certains régions syriens, le régime évoque un complot extérieur visant à déstabiliser la Syrie. Plusieurs éléments armés ont été armés. Ils ont reconnu être recruté par des parties étrangères.

Ban Ki-moon a, la semaine dernière, qualifié les événements en Syrie de "répression violente" et indiqué qu'il était "profondément troublé par les violations graves des droits de l'homme ".


Pas de vote en vue sur une résolution de condamnation de l'ONU


Des diplomates du Conseil de sécurité de l'ONU ont eu des entretiens vendredi sur une résolution européenne condamnant la Syrie, sans toutefois se rapprocher d'un vote.
 
Les discussions autour de cette résolution doivent se poursuivre ce week-end alors que la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal expriment une frustration croissante face à l'opposition de certains des quinze pays membres du Conseil.
 

Les pays européens du Conseil affirment qu'ils ont au moins neuf votes acquis et espèrent en avoir onze. Mais la Chine et la Russie peuvent déposer leur veto et torpiller la résolution.


La Russie et la Chine se sont fermement opposées à toute condamnation au Conseil de sécurité de la répression en Syrie qui, selon l'ONU, a fait plus de 1.000 morts.


L'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde ont exprimé des réserves sur ce projet européen qui a déjà été révisé dans l'espoir de les convaincre de voter en sa faveur.