19-04-2024 10:48 AM Jerusalem Timing

Les sanctions à l’égard de la Russie accentueront le chômage en Europe

Les sanctions à l’égard de la Russie accentueront le chômage en Europe

D’après les données fournies en juin par l’Eurostat, plus de 25 millions de personnes dans 28 pays de l’UE restent sans-travail dont 18 millions – dans les pays de l’eurozone.




 Le chômage demeure l’un des principaux problèmes de l’UE. Les politiciens ont été exhortés aux législatives en mai à garantir de nouveaux emplois et la croissance économique. Le chômage a été à l’apogée en hiver dernier. Or, Bruxelles attribue, semble-t-il, plus d’importance à l’agenda politique : les sanctions réciproques de l’UE et de la Russie porteront, entre autre, préjudice au marché européen du travail.

D’après les données fournies en juin par l’Eurostat, plus de 25 millions de personnes dans 28 pays de l’UE restent sans-travail dont 18 millions – dans les pays de l’eurozone. Parmi les chômeurs plus de 5 millions de personnes sont diplômés d’études supérieures de moins de 25 ans. L’Europe commence à se remettre, atteste la croissance économique et c’est dans ce contexte que Bruxelles introduit les sanctions économiques à l’égard de la Russie, l’un de ses principaux partenaires commerciaux. Cela promet en plus du préjudice, la perte d’emplois. La situation dans ce domaine laisse à désirer à Bruxelles également : cela provient de l’afflux de migrants peu qualifiés. Un commentaire d’Yvon Jadoul, Représentant de la Ministre régionale en charge de l’Emploi :

« La situation dans le domaine de l’emploi est défavorable en Belgique. Le taux de chômage dans la capitale est de 20%. Cela est dû essentiellement à un boom démographique. De plus en plus de migrants se rendent tous les ans à Bruxelles. D’où une concurrence sérieuse, il manque de travail pour tous. Beaucoup de prétendants sont insuffisamment qualifiés. Pour trouver un emploi on a, en règle générale, besoin au moins d’un diplôme universitaire. Quelque 65% de cent mille prétendants n’ont même pas terminé l’école. Tel est le décalage entre les emplois accessibles et le niveau de qualification des prétendants. »

L’accroissement du PIB était en baisse au deuxième trimestre 2014 dans tous les pays évolués de l’UE : en Allemagne, en France et en Italie. Cependant, d’après les estimations des économistes de la grande banque néerlandaise ING, l’embargo russe sur l’importation de denrées alimentaires d’Europe reviendra aux fournisseurs européens à 6,7 milliards d’euros. L’Allemagne perdra près de 1,3 milliards d’euros. Les sanctions laisseront sans travail 130 mille Européens. La Pologne assumera le préjudice le plus sérieux. En France, en Espagne et en Italie dix mille personnes en moyenne peuvent rester sans travail. Préoccupée par la situation en Ukraine, l’Europe ne prête pas attention à une vague de protestations ayant déferlé sur elle il n’y a pas longtemps.

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La Voix de la Russie